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Testament

Le poème Testament de Charles Dumas, extrait de L’Ombre et les Proies publié en 1906, soulève des questions profondes sur la relation entre richesse et mortalité. À travers une plume mordante, l’auteur dépeint les craintes des nantis face à leur propre fin, illustrant ainsi la fragilité des biens matériels face à l’inéluctabilité de la mort. Ce poème résonne encore aujourd’hui, invitant à une réflexion sur la valeur des possessions dans un monde où tout est transitoire.
Riches, en vérité, vous avez bien raison
De verrouiller le soir vos puissantes maisons,
Et toujours avisà©s, quand la grande nuit tombe,
Riches, vous faites bien de maà§onner vos tombes.
Riches, je vous comprends. Encor que décharnĆ©s,
Princes, comtes, barons, gens de bien, vous craignez
En ce sombre séjour, les mauvaises manières,
Les propos déplacés, les façons familières
Des gueux qui pour dormir sous des tertres voisins,
Pourraient croire qu’ils sont quelque peu vos cousins ?
Et puis, si votre fosse Ʃtait mal cimentƩe,
Les moellons mal taillés des quatre murs, disjoints —
Qui sait si succƩdant Ơ vos filles de joie,
Aux cyniques catins dont vous Ʃtiez la proie,
Des racines pressant vos cƴtes tourmentƩes,
Dans leurs embrassements vous Ʃtoufferaient point ?
Voyez-vous que des lys ou des roses trémières
Vous volent vos écus pour leur cœur de lumière ?
Que des rats, mal nourris par les morts qui néont rien
Grignotent pour finir ce qui vous appartient ?
Non non, riches, je vous comprends. Chacun chez soi,
Pour toujours ! Le caveau, c’est plus sûr.
Quant Ć  moi,

Extrait de:
1906, L’Ombre et les Proies
Testament de Charles Dumas nous pousse à envisager la vie au-delà de la richesse, et à questionner notre rapport à la mort. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de cet auteur fascinant ou à partager vos réflexions sur ce poème poignant.

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