Sur la rive du Tage j’apprends à compter le temps en pierres et en souffle,
chaque ruelle conserve la voix des Romains, des Wisigoths et des traducteurs médiévaux,
la lumière dore l’Alcázar et fait vibrer les cloches de la Cathédrale.
Lettre par lettre, la cité se fait confession
ombres de mosquées, d’églises et l’École des Traducteurs qui murmure encore d’or
les murs de l’Alcázar ont connu sièges et conquêtes, reconquise en 1085, cœur d’or
escaliers de la Judería, Santa María la Blanca et l’atelier d’El Greco suspendent le temps d’or
des lames naissent de l’acier de Tolède, artisans et marchés, souffle d’azahar et d’olivier d’or
et le Tage en contrebas, entre Alcántara et San Martín, garde la ville comme un flot d’or
Viens écouter les cloches et les pas, où l’histoire se tisse à chaque coin de rue,
visiter l’Alcázar, la Cathédrale, les ateliers d’orfèvrerie et les panoramas sur le fleuve,
car Tolède offre au voyageur patrimoine, artisans vivants et instants suspendus.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche lyrique
Thèmes Abordés: amour pour la ville, mémoire historique (Rome, Wisigoths, reconquête de 1085), patrimoine religieux et juif, artisanat (acier de Tolède), peinture (El Greco).
Atmosphère Évoquée: lumière dorée, odeurs d’azahar et d’olivier, cloches et murmures de souk, pierre chaude et souffle du Tage.
Invitation du Poète: parcourir ruelles et belvédères, écouter les récits des murs, apprécier les artisans et les musées; une porte ouverte vers la résilience et la beauté.