L’hâle-capot des drugstorms !
Son zizi mazouté !
Son p’tit cal’çon dermeux!
— voilà un homme !
Se déboutonne l’abdo : strip à gogo !
Sous sa peau : veine énorme !
In cauda : con en forme !
Et sur son torse l’impeccable force des trognons, horions des horizons !
L’homo (qu’il dit)
que ce soit vide !
qu ‘ça s’allège le bide !
Sous la peau du tronc : l’étron, l’œuvide !
Ni sexe ni
barbaque :
juste graffiti.
Peau tirée.
Capot levé.
L’ex-corps, chié,
torche un trou, rien :
Moitié de cul.
Fléau d’épaule.
Le corps n’a pas ces trous.
Car l’atomique anatomie,
en mie niquée,
n’est qu’bombyx à
neutre on.
Nul ne dessine ça.
Scie des troncs, torsion.
bras cassé, bras trop court.
porc, scion d’crâne, nuque arquée, casqué cul.
Dehors, les corps !
vers l’exigu, le boyau,
qu’enfile ma sœur
la peur.
«
Moi l’ami des rats !
Moi l’bombe à neutrons !
Moi l’nœud du tronqué !
L’auto-dépecé !
L’excité des cangues en peau d’langue !
Le
Grand-Masturbateur !
Le neutre on !
Celui qui pas
Je !
L’œil otieux !
Pas aux cieux !
Et qui sait pas s’enfer !
dis :
—
Trourien c’est moi :
voilà ma peau
et voilà mon couteau.
C’est par mon sac que jutent les trous d’patate.
C’est à humer,
en vapeur,
en écheveau vapeur.
À toute pompe
vers le blanc d’tombe où
sont les trombes. »
(t’es sapé d’ça pépère tapé où l’os sort tu vois ta mort
c’est-à-dire ça :
l’écervelé qui t’axe (et tosse
ta vie ta cosse
outrée
dans l’acoustique du trou oblique) et sans ça sans ce cal on ment on mange on ne sait pas on pend au crochet d’sang
de vie à la
coulée d’sinus à l’in
conscience où la viande s’encoccysse et cuit)