back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent

Ur les Jeux de Madame la Marquise de Montceaux

Dans ‘Ur les Jeux de Madame la Marquise de Montceaux’, le poète Honorat Laugier de Porchères évoque les jeux de l’amour et de la destinée avec une profondeur émotionnelle remarquable. Écrit au 17ᵉ siècle, ce poème révèle la tension entre l’idéalisation de l’amour et la réalité de la souffrance qui l’accompagne. À travers des métaphores riches et un langage évocateur, Laugier invite ses lecteurs à réfléchir sur la dualité de l’expérience humaine.
Ce ne sont pas des yeux, ce sont plutôt des dieux, Ils ont dessus les rois la puissance absolue : Dieux, non, ce sont des cieux, ils ont la couleur bleue, Et le mouvement prompt comme celui des cieux. Cieux, non, mais deux soleils clairement radieux Dont les rayons brillants nous offusquenta la vue : Soleils, non, mais éclairs de puissance inconnue, Des foudres de l’amour signes présagieux. Car s’ils étaient des dieux, feraient-ils tant de mal ? Si des cieux, ils auraient leur mouvement égal; Deux soleils, ne se peut : le soleil est unique. Éclairs, non : car ceux-ci durent trop et trop clairs ; Toutefois je les nomme, afin que je m’explique, Des yeux, des dieux, des cieux, des soleils, des éclairs. De Sponde, ton malheur fut ta félicité, Tu fus, abandonnant la vanité mondaine, De son incertitude une preuve certaine, Et trouvas ta constance en sa légèreté. Mon Dieu, que ta prison fut bien ta liberté! Ô combien de repos tu tiras de ta peine! Que de bonheur divin de l’infortune humaine, Mourant heureusement en son adversité! L’éteuf’, qu’on pousse en bas, en haut saute et Recevant de son corps contraire violence, Et plus fort abattu ressaute beaucoup mieux. De Sponde, tout ainsi tombant de la fortune, Tu pris si rude coup qu’en ta chute opportune, Repoussé contremont, tu bondis dans les cieux.
Ce poème nous pousse à contempler les paradoxes de l’amour et de la souffrance. N’hésitez pas à découvrir d’autres œuvres d’Honorat Laugier, un auteur qui continue d’inspirer par sa vision poignante de l’existence.

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici