Le poème ‘Vénus’ de Claude Michel Cluny s’inscrit dans un paysage poétique où la nature est à la fois magnifique et terrifiante. Écrite au 20ᵉ siècle, cette œuvre nous plonge dans une réflexion profonde sur notre rapport à un environnement potentiellement hostile, tout en évoquant des images puissantes et déroutantes. Les thèmes de la lutte et de la peur que suscite la nature sont traités avec une langue évocatrice qui invite le lecteur à ressentir les paradoxes d’une existence humaine face à un monde sauvage.
On avance le long de strates analogues aux fibres du bois, butant, maladroits, sur des nids, des noeuds, des failles. La terre suppure une espèce de sève où ce qui s’aventure
s’englue et se fait digérer vivant. Le ciel a des couleurs violentes, fiel, fièvre pourpre. Les fleuves n’existent pas. On ne voit que des lacs, qui disparaissent le soir,
aspirés dans leur entonnoir, et que l’aube un peu hâve recrache comme des glaires au fond d’un pot. Drôles de lacs! On ne voudrait pas y tenter la brasse. Drôle de monde.
D’entre les fibres du sol, un peu partout, surgissent des psoques, des gamases, énormes, étourdiment, et qui laissent, sur leur passage, des salissures de pensées
envieuses.
En conclusion, ‘Vénus’ nous pousse à réfléchir sur notre place au sein de la nature et à considérer comment la beauté peut souvent être mêlée à la menace. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Claude Michel Cluny pour découvrir davantage de réflexions sur le monde qui nous entoure.