Je marche sous un ciel d’ocre, où l’Adige borde les songes et les pierres.
La mémoire romaine, les Scaligeri et la Sérénissime tissent des soirs d’opéra.
Ce poème fait halte aux portes, aux marchés et aux ponts qui gardent les saisons.
Verone en éveil
Eaux de l’Adige embrassent Ponte Pietra, amphores et reflets d’une vieille colonie, fidèle raison.
Ruelles parfumées de jasmin mènent au balcon célèbre, San Zeno et la basilique gardent leur raison.
Ombres des Scaligeri sur Castelvecchio veillent, blasons et créneaux inscrivent la raison.
Nuits d’opéra à l’Arena, Piazza delle Erbe bruisse, Valpolicella verse au creux de la raison.
Echos vénitiens, cloches et marchés, la Sérénissime a laissé ses ponts pour notre raison.
Accoste au bord de l’Adige, laisse l’opéra ouvrir des fenêtres sur le passé.
Erre dans les ruelles, goûte le vin local et les épices des marchés; chaque pierre devient une carte.
Repars avec des sons de cloches, des parfums de jasmin et des images que le temps gardera pour raison.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche consacré à la ville et à sa mémoire.
Thèmes Abordés: amour de la cité, mémoire romaine et médiévale, résilience, musique et quotidien.
Atmosphère Évoquée: ocre et pierre, parfum de jasmin et de vin, cloches et murmures de marché, brume sur l’Adige.
Invitation du Poète: franchir les ponts, entendre l’opéra à l’Arena, découvrir Castelvecchio, Piazza delle Erbe et les vins de Valpolicella.