Au petit jour la ville s’ouvre comme un livre ancien, ses pages sont des pavés et des marchés.
Les odeurs de pain de seigle et de pins s’élèvent le long de la Vilnia, mêlées au souffle des cloches.
On entend le murmure des artisans et le chant venu des collines, et la lumière révèle des histoires.
Chant urbain pour Vilnius
Immense Porte de l’Aube, garde des icônes et des processions, ouvrant le manteau de la lueur.
Labyrinthe de brique où Sainte-Anne dessine l’air gothique, rue après rue une même lueur.
Nuit d’occupations et saisons de réveil — la Voie baltique et la renaissance chantent la lueur.
Icône d’Užupis, république de gestes et d’atelier, ponts, cafés et ateliers font leur lueur.
Une Vilnia qui serpente, jardins Bernardins et colline des Trois Croix gardent la lueur.
Sur la place et sous la cathédrale, l’Old Town inscrit l’UNESCO, voyagez pour l’architecture et la lueur.
Viens pour les pierres qui racontent la grandeur du Grand-Duché et les cicatrices du XXe siècle, témoins de résilience.
Viens pour les festivals, les ateliers d’artisans, les cafés où se partagent les recettes et les conversations.
Pars le soir avec l’envie de revenir: la ville garde toujours une rue qui chante encore.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche, chant urbain
Thèmes Abordés: mémoire historique (tour de Gediminas, Voie baltique), occupations et renaissances, patrimoine religieux et juif, vie quotidienne
Atmosphère Évoquée: teintes d’ocre et de brique, odeurs de pain noir et de pin, murmures de marché et cloches, brume sur la Vilnia
Invitation du Poète: posture lyrique et intime, reconnaissance de la douleur des occupations et célébration des arts; un je t’aime pour la ville et ses habitants