Voix du Labyrinthe
Dans l’antre où se tisse le fil du destin,
Où murmure l'écho d’un monde lointain,
Se lève une voix, douce et sibylline,
Fleurissant en l'âme comme une mandragore divine.
Au cœur du labyrinthe, où la vérité se cache,
S’entrelacent des chemins, tels des branches d’arbre.
Chaque pas résonne sur la pierre ancestrale,
Cherchant la sortie, ou bien le graal.
La lumière filtre à travers les feuillages,
Jouant sur les murs une danse d'images.
Là, dans l'ombre et la lumière mélangées,
Se dévoile l'essence, en douceur, de nos pensées.
Les mots sont des pierres posées sur le chemin,
Éclats de vérité ou doux refrains.
Ils guident nos pas dans ce dédale,
Faisant de notre quête un rite, une escale.
Dans les salles voûtées de ce labyrinthe intérieur,
Résonne le chant des ancêtres, porteur
D’espoir, de rêves, et d’histoires ensevelies,
Tissées par les siècles, dans le cœur de la nuit.
Voilà que s'élève une symphonie,
Un appel vibrant à la vie.
Dans chaque écho, une promesse se révèle,
Une clé vers la lumière, éternelle.
Le voyageur avance, écoutant la voix,
Dans le labyrinthe, chaque choix
Est un pas vers soi, un pont jeté
Vers l'inconnu, vers sa propre cité.
Les murs susurrent des paroles de sagesse,
Légendes oubliées, tendres caresses.
À travers eux, le voyage est plus qu'un passage,
Il devient quête, recherche, un hommage.
Dans le cœur de l'homme, un labyrinthe se trouve,
Un dédale complexe, où la lumière s'éprouve.
Pour en sortir, point n'est besoin de combat,
Mais d’écouter la voix qui en soi, doucement, éclôt.
Voici que dans le silence s'annonce la fin,
Le chemin se dévoile, brillant sous le matin.
La voix du labyrinthe, guide précieux,
Nous mène à l’aurore d’un monde nouveau, radieux.
Dans cet univers tissé de mots et de rêves,
Se trouve la magie, là où le cœur s’élève.
Car chaque histoire, chaque vers, chaque rime,
Est un fil d'or dans le tissu du temps, sublime.
Alors que s'achève notre voyage initiatique,
La voix du labyrinthe reste, éternelle musique.
Elle nous rappelle que dans les méandres de la vie,
Se trouve la beauté, l'amour, l'infini.
Ainsi, dans le murmure des feuilles, dans le souffle du vent,
La voix nous invite à écouter, attentivement.
Car dans le labyrinthe de notre existence,
Se cache un trésor, la quintessence.
Ce trésor, c’est la connaissance de soi,
Le véritable voyage, la seule loi.
À travers les ombres et les lumières, trouver le chemin,
Écouter la voix du labyrinthe, jusqu’au matin.
Laissons donc nos pas suivre cette mélodie,
Dans le dédale de la vie, trouver l’harmonie.
À l’écoute de la voix, tissons notre destin,
Et faisons de notre vie un chef-d'œuvre divin.
La leçon du labyrinthe est simple, éternelle :
Dans la quête de soi réside la beauté essentielle.
Alors, voyageur, dans le silence, écoute,
La voix du labyrinthe, qui en toi, doucement, flotte.
