Dans le sillage d’Ulysse, au gré des vents marins, il est des voyages qui nourrissent l’âme de souvenirs éclatants. Tel un troubadour des âges passés, l’esprit vagabonde, cherchant des rivages qui chantent la découverte, l’amitié, et l’amour. À travers des épreuves, le cœur s’affermit, et chaque retour au foyer revêt les couleurs d’une joie ravivée. Ce poème, inspiré par le souffle de Joachim Du Bellay, invite à ressentir la plénitude d’un bonheur extrait des méandres de l’existence.
Ode à la mer, ô miroir d’azur,
Dans ton sein vibrant, mon âme s’aventure,
Doucement je t’embrasse, comme un enfant perdu,
Chaque onde portée, murmure d’un salut.
Il est des échos d’une vie en émoi,
Des aurores fugaces où l’espoir se noie,
Je flâne sur les quais où les rêves s’érigent,
Rêvant d’autres contrées, tel Ulysse en vertige.
Les vents s’amusent à caresser ma joue,
Ici, chaque crachin dévoile un monde à nous,
Sur les pentes dorées des collines d’antan,
Mon cœur vagabond se frotte au firmament.
Le chant des sirènes dans la brume évasive,
Éveille un souvenir d’une joie furtive,
C’est vers votre regard que je tends mes bras,
L’horizon sourit, et j’y découvre vos pas.
Ah, comme la beauté se conjugue à l’instant,
Au bord de la mer, tout est apaisant,
Mes pas foulent le sable, légers comme l’air,
Et je rends grâce au sort de vous avoir découvert.
Échos et souvenirs, de ces amours passés,
S’égrènent comme des perles, doux à embrasser,
Revivre ces instants, comme un éternel refrain,
Est un bonheur suprême, à la fin du chemin.
Chaque voyage, chaque escale, est une leçon sur le bonheur et la nostalgie. En se nourrissant de ces souvenirs, ce poème nous rappelle que la joie se tisse des fils des rencontres et des adieux. Comme Ulysse, c’est en cherchant que nous découvrons la beauté des retours, enrichis par chaque périple, chaque visage croisé. La vie, telle une mer calme après la tempête, nous offre la sagesse du cœur et l’espérance d’un nouvel horizon.