Je t’aime, Weimar, ville de couloirs où résonne la parole des poètes. Ici la mémoire se lit dans les façades et les parcs, entre Goethe et Schiller. Chaque pierre porte l’éclat du classicisme et l’audace du Bauhaus. Viens humer le tilleul, écouter les cloches et les souffles de l’histoire.
Acrostiche pour Weimar
En scène Schiller, le Théâtre national chante l’âge d’or et rend l’âme fière et claire, clair.
Immortelle, la bibliothèque d’Anna Amalia renaît du feu, son savoir se tient droit et clair.
Modèle et révolte, le Bauhaus dessine des lignes pures qui juxtaposent pierre et rêve clair.
Au fil de l’Ilm, tilleuls et promenades, festivals et cafés exhalent un parfum de lime clair.
Remembrance: Buchenwald veille à la lisière, douleur et résilience gravées pour que vivre reste clair.
Je t’offre mes pas, Weimar, pour que tes musées deviennent route et tes théâtres abri. Viens écouter le murmure des livres, voir les silhouettes du Bauhaus se mêler aux vieux murs. La ville te prendra la main, te montrera ses plaies et ses triomphes, et t’apprendra la douceur de tenir la mémoire. Ainsi je t’aime, ville-livre, cité claire.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Poème lyrique en acrostiche, ton nostalgique et célébrant.
Thèmes Abordés: amour urbain, mémoire historique (République de Weimar, bibliothèque incendiée), patrimoine (Goethe, Schiller, Bauhaus, Stadtschloss), résilience.
Atmosphère Évoquée: tilleul et café, cloches et théâtre, pierre ancienne baignée de lumière douce, parfum de lime et d’histoire.
Invitation du Poète: Marcher les allées de l’Ilm, visiter musées et maisons de poètes, écouter la ville, respecter sa mémoire et célébrer sa vie.