Au bord du Golfe d’Aden, les sables ocre gardent des voix millénaires, fondation antique et routes marchandes d’Orient.
Elle fut cœur du Sultanat d’Adal, affronta vents portugais et pressions coloniales, et conserva ses pierres de corail.
Ici le jasmin se mêle à l’air salé, le thé à la menthe réchauffe les ruelles, et le marché murmure comme une mer apprivoisée.
Chant des pierres et du sel
En vos murailles de corail s’inscrit l’épopée du Sultanat d’Adal, gravée et honorée
Ici mosquées et souks veillent, l’encens, le jasmin et le thé à la menthe font l’atmosphère charmée
Les vieux remparts, le minaret, le port aux boutres sur la mer salée, gardent la mémoire veillée
Appellent les ruines, l’artisanat d’argent, et les couchers sur la baie, une visite toujours méritée
Pars la voir au petit matin quand la brume effleure la citadelle et que l’adhan tremble sur l’eau.
Garde la trace des pierres coralliennes, du souk et des voix qui racontent le commerce et les résistances.
Reviens chargé de lumière, de sel et d’objets façonnés, avec l’histoire pour compagne retrouvée.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche en hommage à la cité et à sa mémoire
Thèmes Abordés: attachement à la ville, mémoire historique (Sultanat d’Adal), commerce maritime, conflits et résilience
Atmosphère Évoquée: sable ocre et mer salée, jasmin et épices, adhan et clapotis des boutres
Invitation du Poète: visiter pour le patrimoine corallien, l’artisanat local, les couchers sur la baie et l’archéologie des ruines