Dans l’ombre des mots, où je t’adresse ce chant,
L’amour se fait murmure, une caresse dans le vent.
Sans visage, sans nom, je t’écris cette lettre,
Les battements de mon cœur tissent une toile secrète.
Dans le jardin des rêves, où les fleurs se dévoilent,
Tu es la rosée d’un matin, étoiles de ma toile.
Ton sourire éclaire les ruelles de ma pensée,
Une lueur mystérieuse, un mystère à dissimuler.
Comme le parfum du lilas, enivrant et subtil,
Mon cœur navigue en silence, sur un océan fragile.
Chaque regard échangé, chaque geste, chaque silence,
S’écrit au creux de l’âme, une tendre éloquence.
Je t’observe de loin, tel un peintre de l’invisible,
Esquissant les contours d’un amour indicible.
Dans cette danse feutrée, où les âmes se frôlent,
Je t’offre mes pensées, des fleurs en caracole.
Alors que le jour s’efface, laissant place à la nuit,
Je rêve de ta voix, douce mélodie en recit.
Si mon cœur pouvait parler, le tiendrait-il secret?
Ou dévoilerait-il l’éclat d’un amour parfait?
Seule l’étoile scintillante, dans le ciel étoilé,
Sait combien je t’aime, et combien je suis désolé.
Mais pour l’instant, je reste dans l’ombre de mes mots,
Une plume silencieuse, perdue dans le chaos.
Un jour, peut-être, l’aurore osera révéler,
Ce cœur palpitant, jamais dérobé.
J’écris pour toi, sans nom, sans visage, sans fin,
Un poème, une ode, à celle qui est le destin.
En t’exprimant dans l’anonymat, je découvre la beauté,
D’un amour secret, qui ne cherche qu’à aimer.
Les mots, tels des oiseaux, prennent leur envol,
Et l’invisible passion trouve son écho dans le sol.
Et si jamais ces lignes franchissent l’oubli,
Rappelle-toi que dans l’ombre, un cœur a choisi.
Un cœur qui t’admire, qui rêve et qui espère,
Un amour non révélé, mais profond comme l’air.