Le poème ‘D’autres putains’ de Massimo Barone est une œuvre profondément ancrée dans la réalité sociale des femmes, illustrant leur lutte et leur résilience. Écrit dans un contexte qui traite des défis quotidiens auxquels font face les travailleuses du sexe, ce poème révèle la complexité de leur existence, entre désir, survie et quotidien difficile. Barone nous invite à explorer ces thèmes avec sensibilité et humanité, rendant leur histoire universelle et poignante.
Son prûˋnom finissait en etta, Rosetta/ Marietta. Je prûˋfû´re Rosetta, une putain/ sur lãAurelia hauteur Ladispoli. Cãûˋtait une fille froissûˋe dãIrpinia/ herbe de mars, menue, nerveuse, naturellement frisûˋe. / Au parfum de sueur et de talc/ elle attendait que je passe/ û lãheure qui prûˋcû´de le matin./ Elle agitait la main et elle montait./ Lãami, faisait-elle, tu tãarrûˆtes û Cornelia?/ Mais oui, etta, Rosetta/ pour toi bien sû£r et peut-ûˆtre, je dis bien/ peut-ûˆtre, nous nous plaisions/ ou bien une simple assonance/ perception, entûˆtement, rancune/ parce quãen elle, grûˋsillait une lueur/ dans ses yeux dans son visage pointu/ de Mûˋdûˋe de faubourg que personne/ halte-lû pouvait attûˋnuer./ û bord elle devenait bavarde/ et elle parlait dãelle, du petit/ de la nourrice qui coû£tait une fortune / plus le loyer les factures/ et aussi le pûˋdiatre et les coursesãÎ/ Du travail oui, mais quelle peine/ pour boucler les fins de mois./ Etta Rosetta la putain avec un fils/ le petit, le loyer, les coursesãÎ
À travers ‘D’autres putains’, Massimo Barone nous pousse à réfléchir sur les voix souvent ignorées de la société. Partagez vos réflexions sur ce poème et découvrez d’autres œuvres de cet auteur fascinant pour enrichir votre compréhension de ses thématiques.