Mon âme éclate de douleur.
Cette vie me déchire.
Je ne puis plus pleurer.
Qu’y a-t-il, qu’y a-t-il, qu’y a-t-il, dans mon cœur
Il est silencieux, terrible et déchiré.
Pourtant qu’avais-je fait que de fumer ma pipe devant les doux enfants qui jouaient dans la rue ?
Un serrement affreux me casse la poitrine.
Je ne puis plus railler…
C’est trop noir, trop aigu.
ô toi que j’ai aimée, conduis-moi par la main vers ce que les hommes ont appelé la mort, et laisse, à tout jamais, sur le mortel chemin, ton sourire clair comme un ciel
d’azur dans l’eau.
L’espoir n’existe plus.
C’était un mot d’enfance.
Souviens-toi de ta triste enfance et des oiseaux
qui te faisaient pleurer, tristes dans les barreaux de la cage où ils piaillaient de souffrance.
Aimer.
Aimer.
Aimer.
Abîmez-moi encore.
Je crève de pitié.
C’est plus fort que la vie.
Je voudrais pleurer seul comme une mère douce qui essuie avec son châle la tombe de son fils.