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L’Alchimiste

L’Alchimiste d’Aloysius Bertrand est un poème fascinant qui illustre la dualité de l’apprentissage entre la tradition et l’inspiration divine. Écrit au 19ᵉ siècle, ce poème met en lumière les défis et les rituels de l’alchimiste cherchant à dévoiler des secrets antiques à travers des livres obscurs et des révélations mystérieuses. Cette œuvre, riche en symbolisme, invite le lecteur à réfléchir sur son propre parcours de connaissance.
Nostre art s’apprent en deux manières, c’est à savoir par enseignement
d’un maistre, bouche à bouche, et non autrement, ou par inspiration
et révélation divines; ou bien par les livres, lesquels sont moult
obscurs et embrouillez; et pour en iceux trouver accordance et vérité moult
convient estre subtil, patient, studieux et vigilant.
La Clef des secrets de filosofie de Pierre Vicot.
Rien encore ! – Et vainement ai-je feuilleté pendant trois jours et trois nuits, aux blafardes lueurs de la lampe, les livres hermétiques de Raymond Lulle !
Non rien, si ce n’est avec le sifflement de la cornue étincelante, les rires moqueurs d’un salamandre qui se fait un jeu de troubler mes méditations.
Tantôt il attache un pétard à un poil de ma barbe, tantôt il me décoche de son arbalète un trait de feu dans mon manteau.
Ou bien fourbit-il son armure, c’est alors la cendre du fourneau qu’il souffle sur les pages de mon formulaire et sur l’encre de mon écritoire.
Et la cornue, toujours plus étincelante, siffle le même air que le diable, quand Saint Eloy lui tenailla le nez dans sa forge.
Mais rien encore ! – Et pendant trois autres jours et trois autres nuits, je feuilletterai, aux blafardes lueurs de la lampe, les livres hermétiques de Raymond Lulle!
Ce poème nous rappelle que la quête de connaissance et de vérité est souvent parsemée d’obstacles et de distractions. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres d’Aloysius Bertrand et à partager vos réflexions sur ses écrits.

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