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Les Nenuphars

Dans le poème ‘Les Nénuphars’, Jules Barbey d’Aurevilly explore la beauté éphémère et la pureté des fleurs aquatiques. Écrit au 19ᵉ siècle, ce poème évoque la mélancolie et la contemplation, caractéristiques du romantisme. À travers des métaphores délicates, l’auteur nous plonge dans un monde de rêve et de réflexion, où les nénuphars deviennent le symbole de l’innocence et du mystère de la nature.
A la baronne H. de B. Nénuphars blancs, ô lys des eaux limpides, Neige montant du fond de leur azur, Qui, sommeillant sur vos tiges humides, Avez besoin, pour dormir, d’un lit pur ; Fleurs de pudeur, oui ! vous êtes trop fières Pour vous laisser cueillir… et vivre après. Nénuphars blanc, dormez sur vos rivières, Je ne vous cueillerai jamais ! Nénuphars blancs, ô fleurs des eaux rêveuses, Si vous rêvez, à quoi donc rêvez-vous ?… Car pour rêver il faut être amoureuses, Il faut avoir le coeur pris… ou jaloux ; Mais vous, ô fleurs que l’eau baigne et protège, Pour vous, rêver… c’est aspirer le frais ! Nénuphars blancs, dormez dans votre neige ! Je ne vous cueillerai jamais ! Nénuphars blancs, fleurs des eaux engourdies Dont la blancheur fait froid aux coeurs ardents, Qui vous plongez dans vos eaux détiédies Quand le soleil y luit, Nénuphars blancs ! Restez cachés aux anses des rivières, Dans les brouillards, sous les saules épais… Des fleurs de Dieu vous êtes les dernières ! Je ne vous cueillerai jamais !
Le poème ‘Les Nénuphars’ invite à une introspection sur la beauté fugace de la vie et la nature. Partagez vos pensées sur ce chef-d’œuvre ou explorez d’autres enthousiasmants écrits de Jules Barbey d’Aurevilly pour apprécier encore plus sa vision poétique.

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