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Conseil

Le poème ‘Conseil’ de René-François Sully Prudhomme, extrait de ‘Les vaines tendresses’ (1875), aborde le dilemme du choix amoureux chez la jeunesse. À travers une voix pleine de sagesse, l’auteur met en garde contre les dangers d’un amour trop rêveur, encourageant les jeunes filles à choisir des partenaires joyeux et réalistes. Ce poème reste pertinent aujourd’hui, alors que les choix amoureux continuent d’influencer nos vies et notre bonheur.
Jeune fille, crois-moi, s’il en est temps encore, Choisis un fiancé joyeux, à l’œil vivant, Au pas ferme, à la voix sonore, Qui n’aille pas rêvant. Sois généreuse, épargne aux cœurs de se méprendre. Au tien même, imprudente, épargne des regrets, N’en captive pas un trop tendre, Tu t’en repentirais. La nature t’a faite indocile et rieuse, Crains une âme où la tienne apprendrait le souci, La tendresse est trop sérieuse, Trop exigeante aussi. Un compagnon rêveur attristerait ta vie, Tu sentirais toujours son ombre à ton côté Maudire la rumeur d’envie Où marche ta beauté. Si, mauvais oiseleur, de ses caresses frêles Il abaissait sur toi le délicat réseau, Comme d’un seul petit coup d’ailes S’affranchirait l’oiseau ! Et tu ne peux savoir tout le bonheur que broie D’un caprice enfantin le vol brusque et distrait, Quand il arrache au cœur la proie Que la lèvre effleurait ; Quand l’extase, pareille à ces bulles ténues Qu’un souffle patient et peureux allégea, S’évanouit si près des nues Qui s’y miraient déjà. Sois généreuse, épargne à des songeurs crédules Ta grâce, et de tes yeux les appels décevants : Ils chercheraient des crépuscules Dans ces soleils levants ; Il leur faut une amie à s’attendrir facile, Souple à leurs vains soupirs comme aux vents le roseau, Dont le cœur leur soit un asile Et les bras un berceau, Douce, infiniment douce, indulgente aux chimères, Inépuisable en soins calmants ou réchauffants, Soins muets comme en ont les mères, Car ce sont des enfants. Il leur faut pour témoin dans les heures d’étude, Une âme qu’autour d’eux ils sentent se poser, Il leur faut une solitude Où voltige un baiser Jeune fille, crois-m’en, cherche qui te ressemble, Ils sont graves ceux-là, ne choisis aucun d’eux ; Vous seriez malheureux ensemble Bien qu’innocents tous deux. Extrait de: Les vaines tendresses (1875)
À travers ce poème, Sully Prudhomme nous invite à réfléchir sur l’importance du choix amoureux et son impact sur notre vie. N’hésitez pas à explorer davantage ses œuvres pour découvrir d’autres réflexions sur l’amour et la nature humaine.

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