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La Lueur d’un Regret

Dans les ruelles désertes d’une ville d’antan, ‘La Lueur d’un Regret’ nous plonge au cœur de la mélancolie et de la nostalgie. Ce poème évoque les échos d’un passé révolu, où chaque pavé murmure des histoires d’amour, de perte et de désespoir, nous rappelant que chaque souvenir est à la fois un trésor et un fardeau.

Les Ombres du Passé

Dans l’ombre d’une ville d’antan, au cœur de ruelles désertes où l’écho des pas se mêle à la mélancolie du vent, errait, en silence, une âme tourmentée. Un être qui portait en lui le fardeau d’un passé irrémédiablement perdu, comme la trace d’un souvenir ineffaçable, gravé à l’encre amère sur le parchemin de son existence. Chaque pierre, chaque pavé semblait murmurer les échos d’une nostalgie profonde et inaltérable, rappel poignant d’une perte irréversible, inspirant le regret d’un temps révolu, évanoui tel le dernier rayon d’un soleil mourant.

Sous la pâle lueur des réverbères, l’âme errante, que l’on nommait autrefois Éloi, avançait d’un pas hésitant, en quête de rédemption ou peut-être d’un soupir dans l’immensité d’un destin implacable. Ses yeux, semblables à deux lacs asséchés, reflétaient la tristesse d’un cœur meurtri par l’ombre d’un passé qui ne pouvait être effacé. La ville, jadis théâtre d’une vie vibrante, affichait désormais une solennité lugubre, comme si chaque ruelle se souvenait d’un secret douloureux et solitaire.

Les pavés, usés par les ans et les larmes, gardaient en eux les vestiges d’une époque où l’espoir et la joie se mêlaient aux rires et aux confidences. « Que suis-je devenu, murmura-t-il dans la pénombre, quand la lumière de l’innocence s’est éteinte, ne laissant place qu’à l’écho amer d’un souvenir douloureux? » se questionnait-il en cheminant parmi les vestiges de jadis. Ses pas le menèrent vers une place oubliée, aux allures de théâtre déserté, où jadis retentissaient les chants et les vivats d’un public ébloui par la promesse d’un bonheur éphémère.

Dans l’ombre d’un porche de pierre, Éloi se souvint du jour où il avait rencontré celle dont le sourire avait jadis illuminé son existence. Là, en des temps lointains, il avait partagé avec elle des promesses d’avenir et des serments de fidélité, des paroles enivrant le cœur et offrant un refuge contre la froideur de l’existence. Ces instants de grâce, désormais consumés par le feu du passé, avaient laissé en lui une blessure béante, que le temps n’avait su apaiser. « Ô ma chère, pourquoi as-tu dû t’éloigner, emportée par les tourments du destin? » répétait-il en silence, le souvenir de sa voix se mêlant aux battements irréguliers d’un cœur désespéré.

Dans un réverbère tremblant, le souvenir s’éveilla en une vision. La douce figure de celle aimée, vêtue d’une robe d’un blanc immaculé, se dessina comme une apparition fragile, émergeant de la brume oppressante pour offrir à ses yeux des lueurs d’un passé révolu. Toutefois, cette vision ne fut qu’un mirage, un écho du bonheur défunt, un rappel cruel de l’instant où la vie avait pris une tournure irréversible, marquée par la douleur de l’abandon et de la séparation. « Ne reviens-tu point, ma tendre muse? » sembla-t-il interroger, le cœur en déchirure, tandis que son âme se débattait dans l’étreinte implacable du regret.

Le vent, complice de ses tourments, courait à travers les ruelles en murmurant des paroles de tristesse. Chaque souffle semblait murmurer les mots d’un adieu définitif, emportant avec lui les vestiges d’une romance inachevée. Les ombres dansaient sur les murs, formant des silhouettes énigmatiques qui évoquaient la présence fantomatique de ceux qui avaient jadis partagé ses joies et ses peines. Dans ces ténèbres, les réminiscences du passé se confondaient aux bras d’un présent cruel, tissant un voile de douleur et d’amertume sur le cœur du solitaire.

Les souvenirs se précipitèrent alors comme autant de feux follets dans son esprit. Il se remémora les doux instants d’une soirée d’automne, où le crépuscule enveloppait la ville d’une lumière dorée, rappelant l’éclat fugace d’un paradis perdu. C’était à cette époque que son cœur avait su trouver un écho dans celui d’une âme sœur, un lien indéfectible qui promettait l’éternité. Mais les caprices du destin avaient brisé ce rêve livide, et la fatalité, implacable, avait emporté l’être aimé, laissant derrière elle une plaie béante, un vide que rien ne pouvait combler.

« Comment réparer l’inexorable rupture? » se questionnait-il, la voix se noyant dans l’immensité du silence nocturne. Les révoltes de son âme se mêlaient aux regrets d’un passé incessant. Ce fut dans cet instant de désolation que se fit entendre une voix, ténue et presque imperceptible, émanant d’une vieille statue, vestige d’un temps où l’art et la beauté se mariaient en une harmonie céleste. « N’est-ce point dans la douleur que se forge la sincérité de l’être? » murmurait-elle, non en mots clairs, mais dans la langueur d’un écho qui semblait résonner en lui, ravivant l’étincelle d’une humanité trop longtemps endormie.

Observant son reflet dans une mare d’eau stagnante, Éloi vit se dessiner la fragilité d’une existence dédiée aux regrets. Chaque vaguelette sur l’eau paraissait porter en elle la forme d’un souvenir, l’ombre d’un bonheur jadis partagé, mais désormais irrémédiablement dissipé. Il se prit à converser avec son propre écho intérieur, entamant un dialogue intérieur empreint d’anxiété et de nostalgie. « Suis-je condamné à errer éternellement dans les méandres d’un temps révolu? Est-ce que mon âme n’est qu’un fardeau, une relique de l’amour perdu?» interrogea-t-il, laissant ses paroles s’évanouir dans l’air froid de la nuit.

Dans une allée étroite, bordée d’arbres noueux dont le murmure semblait raconter d’antiques légendes, les pas hésitants d’Éloi furent bientôt rejoints par la présence éphémère d’un vieil ami, Aimé, dont le regard portait la douceur des temps passés mêlée à la tristesse des années écoulées. Par une soirée où l’amitié semblait encore pouvoir offrir un réconfort, Aimé s’arrêta et posa une main réconfortante sur l’épaule de son compagnon d’infortune. « Éloi, mon ami, je te reconnais dans la détresse qui te hante. Dis-moi, que cherches-tu dans ces ruelles oubliées par le temps? » demanda-t-il d’une voix emplie de compassion mais aussi de résignation.

Éloi, dans un murmure empli d’une douleur indicible, répondit : « Je cherche la trace d’un souvenir, le dernier vestige d’un amour désormais consumé par l’oubli. Chaque ruelle, chaque pierre, me parle d’elle, et pourtant, je ne fais que ressasser le passé qui m’a volé toute espérance. » Son regard se perdit dans les ténèbres, et les mots de son ami se perdirent dans le vent, témoins d’une amitié aux limites incertaines, tentant vainement de panser les plaies ouvertes par le destin.

Aimé, conscient de l’ampleur de la peine de son ami, tenta d’apporter une lueur d’espoir dans cette nuit de désolation. « Il y a, mon frère, dans le souvenir de notre passé, la promesse d’un renouveau, si faible qu’il soit, tant que notre cœur bat encore. Ne laisse pas la douleur t’avilir. » Mais ces paroles, bien que sincères, ne parvinrent qu’à accroître la torpeur de l’âme d’Éloi, qui ne pouvait se défaire d’un souvenir perpétuel, celui de l’instant fatal où tout s’était effondré. L’instant précis où, dans un fracas de destins brisés, la vie avait perdu toute sa clarté, et où la mort de l’être aimé avait laissé l’obscurité se répandre dans chaque recoin de son existence.

Au détour d’un passage étroit, la mémoire d’une journée d’été resplendissante se réveilla en lui, contrastant douloureusement avec l’obscurité ambiante. Il se rappela la clameur des rires sous les cieux cléments, la chaleur d’un soleil complice et la douceur des moments partagés, comme une symphonie de bonheur interrompue brusquement par un funeste adieu. Le souvenir de ce jour désormais inaccessible raviva en lui la douleur d’une perte irréversible, un point de non-retour dans l’histoire de sa vie. Ce rappel poignant offrait une vision cruelle de ce qui avait été, et ne serait plus jamais.

« Parfois, je me dis, murmura-t-il dans une rêverie qui semblait émaner de ses tripes, qu’il n’est point de remède à cette douleur qui consume mon être. » Sous les yeux de la ville silencieuse, Éloi s’affaissa sur un banc de pierre, seul face à l’immense abîme de son destin. Dans un monologue intérieur d’une intensité désespérée, il se lamenta de la fatalité, de la cruauté du temps qui refuse de se plier aux désirs de l’âme humaine. « L’amour s’est éteint, et avec lui, toute espérance d’un renouveau. Je ne suis plus qu’une ombre errante, un être sans passé véritable ni avenir espéré. »

Les minutes s’écoulèrent, lourdes de regrets et de douleur, tandis que la nuit enveloppait la cité d’un manteau glacial. Au loin, dans un murmure lointain, le son d’un carillon résonna, rappelant à Éloi l’inexorable marche du temps, indifférent à la détresse de ceux qui osaient rêver. Une pluie fine commença à tomber, comme si même le ciel se plaignait de l’infortune humaine, apportant avec elle une mélodie lugubre qui semblait consolider l’état d’âme du visiteur nocturne. Chaque goutte, telle une larme silencieuse, venait célébrer la perte irréversible qui hantait son existence.

Ainsi, sous la pluie, Éloi se rappela l’instant fatidique – celui où, par un matin pluvieux, sa bien-aimée avait quitté ce monde, emportée par une maladie aussi implacable que soudaine. Elle avait laissé derrière elle un vide insondable, un abîme de solitude que nul ne pouvait combler. Ce souvenir, gravé dans son cœur comme une cicatrice indélébile, se transformait en une métaphore de l’éphémérité de la vie : aussi belle soit-elle, jamais ne peut échapper à la fatalité du destin.

Au bord d’une fontaine délabrée, où autrefois les eaux dansaient en symphonie, Éloi s’arrêta une fois de plus, comme pour se recueillir devant ce monument silencieux de la mémoire. Dans un murmure à peine audible, il se mit à parler à l’ombre de l’eau, comme s’il espérait trouver une réponse dans le fracas lointain de la ville endormie. « Ô toi, écho du passé, écoute la plainte de mon âme! Pourquoi me punir ainsi, me condamner à revivre sans relâche la douleur de ce jour funeste? » Ses paroles se perdirent dans le clapotis mélancolique de l’eau stagnante, renforçant le sentiment d’une lutte intérieure vaine et d’une destinée scellée par l’implacable loi des regrets.

Les heures s’égrenèrent sans consoler le cœur meurtri d’Éloi. L’homme, désormais spectre de son propre existence, continua de vagabonder, prisonnier d’un labyrinthe de souvenirs irrévocables, où chaque recoin évoquait le spectre d’un bonheur disparu. Même le ciel semblait se charger d’une tristesse infinie, et la lueur pâle des étoiles se muait en une danse funèbre, rappelant à chaque regard la fugacité et la cruauté du temps.

Au détour d’une allée, il rencontra, par hasard ou par douloureuse destinée, un dernier personnage d’antan – un poète errant dont la plume, jadis immortalisée, se faisait désormais la lamentation du labeur du passé. Le poète, au visage marqué par des années de solitude, offrit à Éloi un regard compatissant, et dans un échange bref mais chargé d’émotion, il lui dit : « Frère, si le destin t’a privé de ce que tu chérissais le plus, sais que la douleur elle-même demeure l’artisan de l’âme. Pourtant, assure-toi de ne pas te perdre dans ce labyrinthe où l’ombre de la perte absolue t’enserre. » Mais ses paroles, bien qu’intenses et sincères, ne purent dissiper l’obscurité qui avait envahi Éloi. Ce dernier, plus que jamais enveloppé de regrets, se contenta d’un silence lourd, marquant l’impossibilité d’oublier ce passé douloureux.

Une ultime promenade, sous un ciel désormais d’un gris infini, guida Éloi vers les abords d’une place oubliée, lieu de tant d’histoires disparues. Les réverbères s’allumaient faiblement, dessinant des arabesques d’ombre et de lumière sur des façades usées par l’épreuve du temps. Chaque pas résonnait comme l’écho d’un cœur déchiré, chaque souffle semblait narrer l’inéluctable destin de la mélancolie. L’âme d’Éloi se sentait irrémédiablement liée à ces lieux, car en chaque pierre se trouvait le reflet d’un souvenir indélébile, d’un amour qui ne reviendrait jamais.

Le dernier moment de ce périple nocturne survint lorsque, par un caprice cruel, la pluie cessa soudainement, laissant place à un silence oppressant, autant que celui d’un tombeau. Seul, dans l’immensité d’un destin sans retour, Éloi se retrouva face à une vaste muraille, vestige d’un passé où se déployaient jadis des échanges passionnés et des rêves évanouis. Il s’arrêta, le regard perdu dans l’horizon d’un souvenir, et se confia alors dans un ultime monologue intérieur, son âme se brisant sous le poids inéluctable des regrets : « Ô temps impitoyable, pourquoi m’as-tu condamné à cet errance infinie? Pourquoi m’as-tu privé du seul éclat qui faisait vibrer mon être? La vie, hélas, n’est qu’un théâtre d’unironie cruelle, où le bonheur fond en poussière, laissant place à une tristesse irréversible. »

Pour l’instant, nul ne pouvait joindre l’ombre de guérison à cette quête vaine, et les ruelles, jadis empreintes de l’effervescence d’une vie pleine d’espoir, ne furent plus que le théâtre d’un drame silencieux, celui d’un amour perdu dans les méandres du temps. La plaie de sa bien-aimée restait ouverte, une blessure que le cours inexorable de la destinée, comme une lame acérée, continuait de ranimer jour après jour. Il se rappela alors, avec une douleur si vive qu’elle semblait transpercer l’âme, l’instant où il avait tenu entre ses mains les vestiges du passé – une rose fanée, symbole inexorable de la disparition d’une beauté qui ne reviendrait jamais.

Les larmes silencieuses se mêlèrent à la bruine matinale, et l’écho des regrets vibrait dans la froideur d’un matin grisâtre. Éloi, toujours hanté par l’absence de celle qui avait jadis illuminé sa vie, comprit, dans toute l’amertume de son cœur, que la fin de cette quête était déjà scellée, que chaque pas le menait inexorablement vers l’abîme de l’oubli. Même les souvenirs d’antan se muaient désormais en fardeaux, et la cité silencieuse ne pouvait plus offrir qu’un dernier adieu.

Sur le seuil d’une porte close, alors que l’aube parvenait à peine à effleurer l’horizon, Éloi prononça ces mots pour la dernière fois, dans un murmure désabusé qui se perdit dans le vent funeste : « Au revoir, chère étoile, qui jadis guidait mon errance. Ta lumière s’éteint à présent, et moi, je demeure, perdu pour toujours, prisonnier d’un passé qui ne fait que m’acculer à la solitude. » Ce cri muet, empli de la douleur d’une existence vouée à l’amertume, marqua l’ultime instant d’un destin tragiquement scellé.

Alors que le jour se levait enfin sur une ville endormie, éclairant faiblement les vestiges d’un temps où la joie se mêlait à la vie, Éloi s’éloigna, devenu l’incarnation même de cette errance silencieuse. Les ruelles désertes, témoins éternels de ses tourments, reprenaient leur vie d’ombres et de murmures, laissant derrière elles le chagrin d’un homme qui, malgré toutes ses errances, n’avait pu effacer le souvenir d’un amour perdu, d’un bonheur irrémédiablement fugué.

La ville d’antan, témoin muet de passions brisées et d’espoirs éteints, continuait d’exister dans la pénombre du souvenir, alors que l’âme d’Éloi s’en allait, inexorablement, vers un crépuscule sans retour. Et ainsi, dans le silence d’un monde qui ne pardonne point les erreurs du passé, se refermait le dernier chapitre d’une histoire où le regret et la nostalgie se faisaient les témoins la plus poignante et la plus triste des vérités humaines.

À travers les mots d’Éloi, nous sommes invités à réfléchir sur la nature fugace de l’amour et des rêves. La douleur du regret nous rappelle que, bien que le passé ne puisse être changé, il façonne notre présent. Que cette quête de rédemption dans l’ombre du souvenir nous incite à chérir chaque moment, car la vie elle-même est un fragile équilibre entre l’amour et la perte.
Regret| Nostalgie| Perte| Amour| Mémoire| Mélancolie| Poème Sur Le Regret Et La Nostalgie| Fin Triste
Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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