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Le Télégraphe Sous-Marin

Le poème ‘Le Télégraphe Sous-Marin’ de Charles Duits est une œuvre fascinante qui transcende les frontières de la réalité pour explorer la profonde connection entre l’homme et la nature. Écrit au 20ᵉ siècle, ce poème résume magnifiquement l’absurdité et la beauté de notre existence à travers des images évocatrices et des symboles forts. Il invite chaque lecteur à méditer sur son rapport avec le monde naturel et spirituel qui l’entoure.
J’ai toujours cru inadmissible la restriction que cherchent à imposer à la neige ceux qui se chargent de porter au monde sa parole
Parce que je sais que le cri de ce sel c’est le talisman de la montagne
Et qu’un jour l’homme s’épanouira pour devenir l’intelligence de la terre
Oui même l’homme avec ses cataractes c’est-à-dire celui qui se soucie si peu des nébuleuses dont les franges bouchent encore les barbacanes nuageuses du monde.
Et du soleil pour la dernière fois peut-être vaticinant sur le verre étamé de son tripode maritime
Rien ne me paraît plus admirable que cette gravure toute brune représentant plusieurs jeunes filles flottant les pieds nus dans un espace splendide au centre de la terre
Depuis je perçois au ciel les anges
Ils ne sont que de vastes vers avec dans l’éprouvette de leurs ventres des boules d’azur
Ils ne sont que des tubes translucides qui ondaient en se lovant par pointes et phalanges
Et autour d’Aldébaran les goules ces sacs rouges palpitent lentement autour de leurs sept cœurs pareils à des cadrans tachés de rouille
Mais entre toutes ces étoiles
Le vaste vampire blanc qui flotte sur l’Atlantique pour boire l’eau de la mer et la projeter dans l’espace se suspend aux ailes de l’équation sous les mêmes auspices que ces deux
Peaux-Rouges aux visages d’obsidienne aux paupières rongées par les climats qui se tiennent au bord du désert pour contempler les phantasmes du néant
Parce que je sais que toujours le verre brûlant grandit dans son repaire de montagnes
Mais bien que je sois souvent tenté au milieu des jardins suspendus de Babylone
Réunis comme en un souffle d’extase par le reflet sournois et amer de l’agate
Qui s’éloigne sans cesse entre les mains des femmes
Bien que je sois souvent tenté donc d’éteindre les rires de ce monde parmi les hippocampes délicieux à fleur d’eau se révélant dans les cercles concentriques de la
belle-de-jour (volubilis imaginaire enroulé avec grâce autour d’un poignet si net)
Bien que parfois le grand personnage innommable signe des étoiles noires et sceau inamovible du lacéra-teur bufaniforme promette de relâcher son contrôle et de permettre
à quiconque de justifier le diadème aux pierreries d’encre par lequel il s’est imposé aux vendeurs d’antimoine
Préposés aux portes des palais en jaquettes pivert
Je laisserai couler par le sablier de verre la buée qui se ramasse si souvent aux vitres de ces villes
D’ailleurs l’argus à queue de nacre plane au-dessus des nêlombos
Ses pattes flétries sous les coups répétés de leur parfum
Qui sait je pense qu’il est parent du soleil
Puisqu’il s’échappe si facilement des nasses où se
terre le dernier narval sélénite parmi toutes les noc-
tules vigilantes la tête en bas l’aile gauche déjà à moitié
dépliée
Pour éparpiller ainsi qu’un arrosoir magnétique sur
le gazon le museau spectral du mandrill
Et c’est ainsi dit-on
Que fleurit le pied-de-loup dont la poudre sait si bien simuler l’éclair
En fin de compte, ‘Le Télégraphe Sous-Marin’ nous pousse à réfléchir sur notre place dans l’univers et la magie indéniable qui émane de la nature. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Charles Duits pour plonger plus profondément dans son univers poétiqueunique.

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