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Ballade Première

La ‘Ballade Première’ de Christine de Pisan est un poignant exemple de la poésie médiévale, exprimant avec force les luttes internes face à la douleur et au deuil. Écrite au début du 15ᵉ siècle, Pisan, l’une des premières femmes écrivains, aborde des thèmes universels qui résonnent encore aujourd’hui. Ce poème nous rappelle l’impact dévastateur de la perte et la quête de trouver des mots pour exprimer une tristesse si profonde.
Aucuns gens me prient que je face
Aucuns beaulz diz, et que je leur envoye,
Et de dittier dient que j’ay la grace;
Mais, sauve soit leur paix, je ne sçaroye
Faire beaulz diz ne bons; mès toutevoye,
Puis que prié m’en ont de leur bonté,
Peine y mettray, combien qu’ignorant soie,
Pour acomplir leur bonne voulenté.
Mais je n’ay pas sentement ne espace
De faire diz de soulas ne de joye;
Car ma douleur, qui toutes autres passe,
Mon sentement joyeux du tout desvoye;
Mais du grant dueil qui me tient morne et coye
Puis bien parler assez et a plenté;
Si en diray: voulentiers plus feroye
Pour acomplir leur bonne voulenté.
Et qui vouldra savoir pour quoy efface
Dueil tout mon bien, de legier le diroye
Ce fist la mort qui fery sanz menace
Cellui de qui trestout mon bien avoye;
Laquelle mort m’a mis et met en voye
De desespoir; ne puis je n’oz santé;
De ce feray mes dis, puis qu’on m’en proie,
Pour accomplir leur bonne voulenté.
Princes, prenez en gré se je failloie;
Car le ditter je n’ay mie henté,
Mais maint m’en ont prié, et je l’ottroye,
Pour accomplir leur bonne voulenté.
Ce poème nous incite à réfléchir sur la manière dont le deuil peut façonner notre créativité et notre expression. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Christine de Pisan pour découvrir la richesse de sa vision poétique.

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