La fête des insectes, petits êtres fascinants
Dans l’ombre tendre de la lune naissante,
Où le silence peint ses rêves en argent,
Se tisse l’hymne d’un monde fascinant,
Celui des insectes, âmes dansantes.
Sous le voile doux de la nuit étoilée,
Leurs ailes frémissent en un ballet secret,
Chuchotant la vie en un souffle discret,
Éphémères, ils dansent, éclat fugace prêté.
Au cœur de cette valse, l’âme s’interroge,
Sur la force qui dans le faible se loge,
Dans chaque frêle être, une leçon se dérobe,
Sur la beauté cachée que le monde néglige.
Leurs corps miniatures, chefs-d’œuvre de la nature,
Scintillent sous la lune, en parures pures,
Leur existence, un murmure dans l’aventure,
De la vie, leur danse une peinture mature.
Coléoptères aux armures d’émeraude,
Papillons, voiles de soie en farandole,
Cigales, chantant l’été, passion qui rôde,
Libellules, éclairs bleus, frêles idoles.
Chaque être, un fil dans la trame du destin,
Tisse la beauté dans son silence sibyllin,
Dans l’infini détail, un monde s’éveille,
Révélant que chaque petite vie scintille.
La lune écoute, attentive à cette fête,
Cette cérémonie secrète qui nous guette,
Invitant l’homme à se pencher, humble quête,
Pour comprendre la vie, dans son cœur muet.
À travers le prisme de ces petits êtres,
Se révèle une leçon de persévérance,
Un courage discret, sous les ailes des maitres,
De l’infime, un éclat, essence de l’existence.
Et si, dans leur danse, nous pouvions apprendre,
Que dans le fragile, une force peut surprendre,
Pourrait-on alors voir, dans notre propre reflet,
Le potentiel caché, prêt à s'épanouiller ?
La nuit s’efface, l’aurore commence à poindre,
La fête s’achève, les étoiles à éteindre,
Mais dans le cœur de ceux qui ont su écouter,
Reste l’écho d’une leçon à méditer.
Dans le silence des petites choses,
Réside une symphonie grandiose,
Un monde à découvrir, à deux pas de nos roses,
La fête des insectes, leçon précieuse qu’on ose.
Alors, quand vient la nuit sous le firmament,
Prêtez l’oreille à ce murmure charmant,
Dans le ballet des insectes, vous trouverez,
Un univers fascinant, secret préservé.
Que cette découverte nous inspire,
À chercher la beauté dans le minuscule,
À reconnaitre, dans le silence, les lyres,
Jouant l’hymne de la vie, subtile et majuscule.
Ainsi se termine notre voyage nocturne,
Dans le royaume secret des êtres diurnes,
Leur fête, un poème tissé dans l’ombre lune,
Nous rappelle la richesse de chaque petite fortune.
Que chaque âme garde en son cœur cette histoire,
Comme un trésor, une perle de sagesse,
La fête des insectes, un baume, une gloire,
Un souffle de vie, d’amour et de tendresse.