Le Sonnet XXXVIII de Christofle de Beaujeu est une œuvre poignante qui plonge le lecteur dans les méandres de l’amour et du désespoir. Écrite au cours du mouvement poétique de la Renaissance, cette pièce explore les thèmes de la souffrance du cœur et des lamentations face à l’infidélité. À travers des métaphores puissantes et une structure délicate, Beaujeu parvient à capturer l’essence de l’émotion humaine, rendant ce sonnet toujours pertinent aujourd’hui.
Bergers, filles des champs, pastorelles gentilles
Et vous
Sylvains, oyez la plainte que je fais,
Vous
Echo, mon amy, chantez-le à tout jamais,
Et que de siècle en siècle, on l’apprenne à ces filles.
Satyres amoureux, sortez de voz aziles,
Et venez voir à l’œil comme je me deffais,
De misère accablé, gémissant sous le fais,
Mon temps mal employé, et mes maux inutiles.
Madame escoutez moy, et ne faites cruelle,
Moins que
Arthemysie*, en la mer infidelle,
Qui trouva par fortune
Ariamenes * beau.
En me tirant des flots pour me noyer de larmes,
Ne seray-je pas mis en un riche tombeau,
Pour m’estre fait mourir avec voz belles armes.
Ce poème nous invite à réfléchir sur la complexité des sentiments et la fragilité des relations humaines. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Christofle de Beaujeu et à partager vos pensées sur ce sonnet touchant.