Le poème ‘Imitation du Cavalier Marin’ de Claude Malleville dépeint une admiration profonde pour la beauté de Partenice, un personnage énigmatique aux attributs à la fois sombres et lumineux. Écrit à une époque où l’esthétique et la contemplation des sentiments amoureux sont au cœur de la poésie, ce sonnet fait résonner des thèmes universels qui restent toujours d’actualité. La maîtrise de Malleville dans l’usage des métaphores et des contrastes en fait une œuvre marquante dans la tradition poétique française.
Que
Partenice est belle, encor qu’elle soit noire !
C’est le plus digne objet où s’adressent nos vœux; À l’ébène éclatant qui luit en ses cheveux,
L’or et l’ambre ont cédé l’honneur de la victoire.
Quelle si blanche main, ou d’albâtre ou d’ivoire,
De ses liens si noirs peut défaire les nœuds ?
Quelle clarté de teint brille de tant de feux
Que les ombres du sien n’en offusquent la gloire ?
Qui jamais vit en terre une divinité
Paraître sous un voile avec tant de beauté ?
Qui vit jamais sortir tant d’éclairs d’un nuage?
Soleil, retirez-vous, un autre est en ces lieux,
Un autre qui, pourvu d’un plus riche partage,
Porte la nuit au front et le jour dans les yeux.
Ce sonnet nous incite à réfléchir sur la dualité de la beauté et sur la manière dont elle transcende les apparences. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Claude Malleville, et laissez vos pensées sur ce poème enrichir notre réflexion collective.