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L’Éternel Écho des Cimes Voilées

Plongez dans un univers où les montagnes deviennent le théâtre d’une quête émouvante. ‘L’Éternel Écho des Cimes Voilées’ explore les thèmes de l’amour perdu, de la solitude et de la mémoire à travers une rencontre mystérieuse entre deux âmes errantes. Ce poème vous transporte dans un paysage glacé, où chaque mot résonne comme un écho lointain.
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L’Éternel Écho des Cimes Voilées

Au cœur des monts hantés où gémit la rafale,
Une âme en deuil s’élance, égarée et pâlie,
Ses pas foulent l’éther des neiges immortelles,
Tandis qu’au firmament les astres étincellent.
Elle erre, spectre blanc, dans ce désert glacé,
Où le vent, confesseur, murmure un passé
Dont les mots engourdis se dissolvent en givre,
Comme un amour secret qui ne sut jamais vivre.

Son souffle est une plainte aux lèvres des ravins,
Ses yeux, deux lacs obscurs où nagent les destins.
Elle cherche, en ces lieux que le temps a scellés,
L’ombre d’un souvenir au creux des vallées,
Un nom jadis chu dans les plis du silence,
Qu’emprisonnent les rocs en leur froide vigilance.

Un matin, sous un ciel de plomb et de regrets,
Elle croise un voyageur aux traits jamais tracés :
L’homme marche, incliné sous le poids des années,
Son manteau, lourd de nuit, de brume couronné.
Il porte en lui ce deuil que nul ne peut décrire,
Un chant sans notes vives, un feu qui ne s’attise.
Leurs regards se heurtent — éclairs dans le brouillard —
Et soudain, l’univers semble tenir au hasard.

« Qui donc es-tu, dit l’âme, ô toi l’errant sans trace,
Toi dont les pas concordent aux sanglots de l’espace ?
— Je suis celui qu’on fuit, celui qu’on ne nomma
Qu’à demi-mot, le soir où tout s’effondra.
Mon existence est vaine autant que les nuages
Qui caressent les pics pour mieux fuir les orages. »

Il parle, et dans sa voix vibre un lointain écho,
Comme un ruisseau captif sous les glaces de l’eau.
L’âme frémit : son cœur, lac de mélancolie,
Se trouble au souvenir d’une ancienne harmonie.
« Connais-tu donc l’amour qui brûle sans flambeau,
Celui qu’on étouffa sous un linceul de mots ?
— Je ne sais que l’absence et l’attente infinie,
Et l’heure où l’on renonce à sa propre folie. »

Nuits après nuits, ils vont, liés par un fil sombre,
Échangeant des secrets plus amers que l’encombre.
Lui raconte les jours où, mortel éphémère,
Il aima sans espoir, sous les lois de la terre.
Elle écoute, et ses pleurs se mêlent aux frimas,
Car en lui, peu à peu, renaît ce qu’elle aima :
Un visage effacé, un rire, une promesse
Que le sort insensé transforma en détresse.

« Si je pouvais, dit-elle, un seul instant, oser
Te nommer autrement qu’un songe du passé…
— Tais-toi, répond l’homme ombre, épargne-nous ce crime :
L’aurore nous sépare, et je suis son fantôme.
Notre histoire est un feu que la neige a saisi,
Un diamant de gel dans un écrin de nuit.
Aimons-nous sans nous dire, en silence, en absence,
Car l’aveu serait pire que toute la souffrance. »

Ils marchent, suspendus entre ciel et néant,
Leurs mains presque jointes, mais le destin béant
Creuse entre eux un abîme où mugit la tourmente.
Un jour, l’homme s’arrête, et sa voix, plus tremblante :
« L’heure vient où mes os rejoindront la poussière,
Où mon âme, à son tour, hantera la lumière.
Toi, reste en ces sommets où les passions meurent,
Où les rêves, glacés, en étoiles demeurent. »

Elle crie, éperdue, enlacant son reflet :
« Non, ne me quitte pas ! Le temps nous fut volé !
— Adieu, murmure-t-il, notre amour est semblable
À ces roses d’hiver qu’un souffle rend coupables :
Elles s’ouvrent trop tard, dans un jardin sans vie,
Et leur parfum se perd dans l’aube qui supplie… »

Il tombe. Sous la neige, il n’est déjà plus rien
Qu’une forme incertaine, un souffle cristallin.
L’âme, nue et sans voix, contemple l’étendue
Où chaque flocon danse en mémoire perdue.
Elle appelle en vain l’ombre aux lèvres de miel,
Mais l’écho ne rend plus qu’un murmure cruel.

Désormais, chaque nuit, sur les pentes livides,
Elle erre en répétant les mots qu’il lui a dits.
Le vent charrie son chant, funèbre et monotone,
Tandis que les glaciers, impassibles, contemplent
Cette tragédie humaine où deux cœurs déchirés
Ont préféré l’adieu aux baisers murmurés.

Et quand l’aube, à son tour, effleure les montagnes,
L’âme se dissout dans les lueurs compagnes,
Telle une vapeur triste évaporée en larmes,
Emportant dans le ciel l’ultime trace d’armes.
La neige, éternelle, ensevelit les noms,
Les regrets, les serments, les invisibles monts
Où gît, enseveli sous les ans et les givres,
L’amour qui ne put naître au royaume des vivres.

Ainsi va le destin, sur ces hauteurs maudites :
Les âmes en lambeaux, les espoirs en orbites,
Tournent, éternellement, dans le grand firmament,
Prisonniers d’un désir trop lourd pour leur tourment.
Et si vous écoutez, par les nuits de tempête,
Le cri sourd des versants où la solitude est reine,
C’est leur duo perdu qui, dans les airs, se traîne,
Spectre d’un duo d’amour condamné par les cieux,
Qui ne sut s’accomplir, mais ne meurt jamais vieux.

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Ce poème nous rappelle que certaines histoires ne trouvent jamais leur fin, et que certains amours restent éternellement suspendus entre le rêve et la réalité. Laissez-vous emporter par cette méditation sur la fragilité des sentiments humains et la beauté tragique des souvenirs inachevés.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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