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Premier Jour de la Sepmaine

Le poème ‘Premier Jour de la Sepmaine’ de Guillaume Salluste Du Bartas se révèle comme une œuvre philosophique puissante, traitant des thèmes de la nature, de la mortalité et des cycles inévitables de l’univers. Écrit au 16ᵉ siècle, ce poème s’inscrit dans un contexte de réflexion sur la condition humaine et les lois qui gouvernent l’existence. Il continue d’éveiller des interrogations profondes sur notre place dans le cosmos, rendant cette œuvre intemporelle et pertinente.
Dieu ne fit seulement unique la nature; Ains il la fit bornée et d’âge et de figure, Voulant que l’être seul de sa Divinité Se vît toujours exempt de toute quantité. Vraiment le Ciel ne peut se dire sans mesure Vu qu’en temps mesuré sa course se mesure. Ce tout n’est immortel, puisque par maint effort, Ses membres vont sentant la rigueur de la mort: Que son commencement de sa fin nous assure, Et que tout va, ci bas, au change d’heure en heure. Composez hardiment, ô sages Grecs, les cieux D’un cinquième élément: disputez, curieux, Qu’en leurs corps par tout rond l’oeil humain ne remarque Commencement, ni fin: débattez que la Parque Asservit seulement sous ses cruelles lois Ce que l’Astre argenté revoit de mois en mois. Le faible étaiement de si vaine doctrine Pourtant ne sauvera ce grand Tout de ruine. Un jour de comble-en-fond les rochers crouleront; Les monts plus sourcilleux de peur se dissoudront; Le Ciel se crèvera: les plus basses campagnes Boursouflées croîtront en superbes montagnes; Les fleuves tariront, et si dans quelque étang Reste encor quelque flot, ce ne sera que sang; La mer deviendra flamme: et les sèches baleines, Horribles, meugleront sur les cuites arènes; En son midi plus clair le jour s’épaissira, Le ciel d’un fer rouillé sa face voilera; Sur les astres plus clairs courra le bleu Neptune; Phoebus s’emparera du noir char de la Lune; Les étoiles cherront. Le désordre, la nuit, La frayeur, le trépas, la tempête, le bruit, Entreront en quartier; et l’ire vengeresse Du juge criminel, qui jà déjà nous presse, Ne fera de ce Tout qu’un bûcher flamboyant, Comme il n’en fit jadis qu’un marais ondoyant.
À travers ses vers, Du Bartas nous invite à contempler la grandeur et la fragilité de l’univers. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur fascinant, ou à partager vos réflexions sur ce poème avec nous.

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