Les jardins de l'expression
Dans le creux de la nuit où les mots s'évaporent,
Emergent des jardins où nos expressions éclosent.
Un monde discret, à l'abri des regards forant,
Où la parole fleurit, et le silence compose.
Dans chaque recoin, murmure l'essence des pensées,
Quête incessante où chaque souffle se veut poète.
Là, sous le voile de l'aurore aux doigts de rosée,
Gît l'invitation à cueillir l'âme des couplets.
Vers un horizon où danse l'immortelle poésie,
Le cœur s'aventure, guidé par la plume éclairée,
Cherchant, dans un éclat de lumière infinie,
La quintessence des mots, majestueusement orchestrée.
Le chemin se tisse au gré des allégories,
En un ballet d'images, noble et mélodieux.
Où chaque métaphore est un pont vers l'autonome,
Un sanctuaire intime, vibrant d'échos radieux.
Puis, au sein de la nature, s'épanouit l'expression,
Tel un fleuve impétueux, courant vers l'océan des consciences.
Chaque vers, une goutte d'existence,
Dans l'immensité de notre condition.
Le poème se déploie, vaste comme l'univers,
En constellation de sensations, d'instants éphémères.
Il capture la beauté dans son écrin de vers,
Suspends le temps, dans l'éternité d'un éther.
S'ouvre alors une fenêtre sur l'âme humaine,
Révélant, sous ses voûtes, d'infinies nuances de l'être.
A travers plaintes et joies, c'est toute une chaîne
De vies entrelacées, se cherchant, se reconnaître.
Et dans ce jardin luxuriant de l’expression,
Chaque mot est une fleur, chaque strophe, un saut de l'ange.
Pour enfin plonger, au plus profond de la passion,
Et toucher, du doigt, les mystères de l'errance.
L'œuvre se fait catharsis, libération des maux,
Là où le verbe soigne, illumine, transforme.
Nous sommes tous jardiniers de cet immense château,
Où les fleurs du discours, dans un souffle, se forment.
Alors, parcourons ces allées, érudits voyageurs,
Dans la quête incessante du mot juste, précis,
Laissons notre marque, dans le sillon des rêveurs,
Et faisons de l'art du langage notre paradis.
Mais gardez en coeur, que dans cette valse des mots,
Où chacun cherche sa vérité, sa propre lumière,
Réside un pont invisible, tissé de silences et d'échos,
Unissant nos âmes, en une seule et même prière.
Ainsi, quand viendra la fin de cette odyssée,
Laissons derrière nous, un jardin florissant,
Oasis de paix, d’amour, de diversité,
Où chaque âme peut s'épanouir, librement et puissamment.
Et que, dans la réverbération du temps, nos écrits,
Comme des étoiles dans le firmament de l'humanité,
Rayonnent, témoignage d'une quête infinie,
De ces jardins de l'expression, où tout a commencé.
Car c'est dans l'art du verbe, dans sa tendre magie,
Que réside l'écho de notre éternelle quête.
Laissons donc le poème, dans sa simple symphonie,
Chanter l'ode à la vie, dans sa beauté complète.
Les jardins de l'expression, vastes et sans fin,
Accueillent chaque âme, dans leur sein,
Pour y planter le germe d'un demain,
Où les mots sont rois, et le silence, le chemin.
