Les miroirs du désir
Dans l’abîme éthéré où se mêlent nos rêves,
Où l'écho de nos âmes en quête se soulève,
S'étire un univers, tissu de mirages,
Où chaque désir reflète son propre visage.
Tel un fleuve en son lit cherchant la mer lointaine,
Nos souhaits les plus fous voyagent en leur domaine,
Ils dansent et frôlent les rives de l’espérance,
Se mirant dans les yeux d'une éternelle danse.
Les miroirs du désir, oh surfaces luisantes,
Captent l’éclat du jour, les lumières dansantes.
Dans leur abysse clair, chaque rêve éveillé
Peint de couleurs vives notre quête étoilée.
À travers les saisons, sous le ciel changeant,
Les désirs comme feuilles au vent vont voltigeant.
Ils se posent, papillons sur la pierre, l'écume,
Où l'instant d'une vie semble prendre une plume.
Puis viennent les orages, les tempêtes, les peurs,
Les miroirs se brouillent, perdent leur première ardeur.
Mais sous chaque fissure, un nouveau monde appelle,
Un désir plus profond, loin des tumultes rebelles.
Et là, dans le silence d’après la tempête,
Les miroirs du désir nous montrent une fête
Où chaque fragment brisé, chaque éclat de rêve,
Compose un kaléidoscope où l’espérance s’élève.
Car le désir, cet architecte de nos âmes,
Construit des ponts de lumière, tisse des trames.
Il nous guide dans l'ombre, nous offre son bras,
Vers des aurores nouvelles, des états de joie.
Dans le reflet d'un monde où tout est à créer,
Les miroirs du désir sont là pour nous porter.
Ils nous invitent à voir au-delà des apparences,
À chercher la vérité dans nos propres essences.
Et quand la nuit s'achève sur les ombres du doute,
Quand le dernier des miroirs à l’aube se voûte,
S’élève alors la voix de notre intérieur,
Nous rappelant que le désir est le créateur.
Il ne nous reste plus qu'à accepter le voyage,
A plonger dans les eaux de ce mirage,
Pour y découvrir, sous les vagues du temps,
Que chaque désir porte en lui notre firmament.
Alors que notre quête se fait plus douce et sage,
Les miroirs du désir, dans leur ultime hommage,
Nous murmurent que la vie, en ses multiples facettes,
Est le plus beau des poèmes, le chant de la quête.
Et ainsi, dans la danse et le souffle de l'existence,
Nous avançons, épris de cette vibrante cadence,
Portés par les miroirs de nos âmes en fusion,
Vers l'horizon infini de notre propre vision.
Fin