Les murmures du vent
Dans l'aube naissante où le ciel se pare d'or,
Souffle une brise légère, portant mille trésors.
Les murmures du vent, en leur danse éthérée,
Tissent des récits ancestraux, d'une voix si aérée.
Entends-tu les chants des époques lointaines,
Qui dans le zéphyr se réveillent et s'enchaînent?
Ils parlent d'amour, de luttes et d'espoir,
De la fragile beauté de la vie, du soir.
Chaque rafale devient pinceau d'un peintre,
Dessinant sur le ciel des aurores à étreindre.
La nature, en harmonie, répond à ces appels,
Chaque feuille et fleur en son cœur, étincelle.
La mer, dans son infini, écoute et converse
Avec le vent, échangeant des vers et des proses.
Des vagues qui dansent, s'élevant vers l'astre lumineux,
Racontent des histoires d'audace, aux générations futures, un feu.
Sur les montagnes fières, le vent se fait plus fort,
Écho d’une force brutale, d'une indomptable sorte.
Mais dans sa puissance, il caresse les sommets,
Reconnaît leur immuabilité, leur éternité.
Sous le voile nocturne, les murmures se font mystère,
Porteurs de rêves, de désirs, d’un monde à l’envers.
Ils parlent à l’âme, la berçant doucement,
Incitant à la réflexion, au doux questionnement.
Et nous, êtres d'un instant, entre ciel et terre,
Qu'écoutons-nous dans le souffle éphémère ?
Les leçons du vent, ses secrets bien gardés,
Nous invitent à chercher, aimer, et à pardonner.
Les murmures du vent, dans leur éternel retour,
Nous rappellent que chaque jour est un nouveau séjour.
Dans le grand livre du temps, chaque mot, chaque vers,
Évoque la beauté de vivre, dans cet univers.
La clarté nouvelle révèle le message final,
Un hymne à la vie, dans son tissu si vital.
Les murmures du vent, douce mélodie,
Soulignent l'unité de toute chose, dans l’infinie symphonie.
Que dans la brise ou la tempête, nous trouvions la paix,
Reconnaissant dans le murmure du vent, le doux secret.
Celui de l'existence, tissée d'instant et d'espace,
Où chacun de nous, en écho au vent, trouve sa place.