La plénitude des lacs et des étangs
Dans l'aube naissante où le monde s'éveille,
Un frisson d'eau court sur la peau des étangs,
Miroirs de nos âmes en quête de merveilles,
Gardiens du silence et du temps qui s'allonge.
Laissez vos yeux vagabonder sur ces étendues,
Où le ciel et l'eau dans un ballet s'épousent,
Dans un mouvement perpétuel, ils se répondent,
Échos infinis d'une harmonie profonde.
Sous le voile léger de la brume matinale,
Les lacs dévoilent des secrets millénaires,
Chuchotant à qui sait écouter leur langue,
Des histoires d'amour, de gloire, éphémères.
Les reflets changent avec la course du soleil,
Teintant d'or et d'azur l'étendue cristalline,
Un tableau vivant, où chaque jour se dévoile,
Une toile nouvelle, d'une beauté divine.
Mais n'est-ce pas dans cette immensité éclatante,
Un miroir de nos propres vies que nous voyons ?
Dans le calme des eaux, une quête incessante,
La recherche de soi, d'un sens, une raison.
Au cœur des étangs, dans le murmure de l'eau,
Se trouve un passage secret vers notre âme,
Un chemin sinueux, parfois sombre et étroit,
Qui nous conduit vers des vérités infâmes.
Et pourtant, c'est là, dans ce voyage intérieur,
Que l'on découvre la lumière dans l'obscur,
Les étoiles scintillant dans le noir le plus pur,
Un univers intime, d'une beauté supérieure.
Dans le reflet de ces lacs et de ces étangs,
Se révèle le visage changeant de la vie,
Un cycle perpétuel de renaissance,
Où chaque fin n'est que le début d'une envie.
La plénitude n'est pas dans la conquête acharnée,
Ni dans la possession de trésors éphémères,
Mais dans la contemplation de la beauté,
Et dans l'acceptation de l'impermanence des ères.
Alors, quand le soleil se couche et embrase le ciel,
Quand les lacs se parent de flammes et de reflets,
Reconnaissons dans cet instant éphémère,
La magie de l'existence et de ses secrets.
Laissons les eaux calmes de ces sanctuaires naturels,
Nous enseigner la sagesse et la patience,
Car dans le silence et la paix de ces étendues,
Réside une force, une lumière, une essence.
Et dans la nuit, quand les étoiles prennent place,
Dans le ciel noir, reflété par les eaux profondes,
Souvenons-nous que dans l'obscurité la plus dense,
Brillent une espérance, une étincelle, un monde.
Cette plénitude des lacs et des étangs,
N'est pas seulement un spectacle pour les yeux,
Mais une leçon de vie, un appel au changement,
Une invitation à voir le monde, à être heureux.
Dans cet univers où tout est lié, connecté,
Où l'eau, la terre, et le ciel se côtoient,
Inspire-nous à chercher, à aimer, à respecter,
La beauté dans tout, et tout ce qui sous les cieux, vit et va.
Que ce poème soit plus qu'une ode à la nature,
Un hymne à la vie, dans toute sa splendeur,
Un guide vers la sagesse, une ouverture,
Sur les mystères de l'âme et du cœur.
Car comme les lacs et les étangs dans leur silence,
Nous avons en nous cette étendue, cette puissance,
Capable de refléter le meilleur comme le pire,
Mais toujours prête à accueillir la lumière, à se redire.
La plénitude n'est ni dans la quête éperdue,
Ni dans la crainte de ce que demain sera,
Mais dans l'acceptation de chaque instant vécu,
Et dans la beauté de ce qui simplement, est, là.
Ainsi, que notre vie soit comme ces eaux tranquilles,
Reflet d'une quête de sens, de beauté, d'amour,
Que chaque jour soit une page nouvelle, une île,
Sur laquelle navigue notre esprit, sans détour.
Et quand viendra le temps de partir, de quitter,
Cette terre qui fut nôtre, ces lacs, ces étangs,
Que l'on puisse dire, avec un dernier soupir de fierté,
"J'ai vécu, aimé, admiré, pleinement, suffisamment."
La plénitude des lacs et des étangs réside,
Dans cette sagesse simple, profonde, ancestrale,
Que la vie, malgré ses tempêtes, ses marées,
Est un cadeau précieux, une aventure inégale.
Alors chérissons chaque instant, chaque seconde,
Car dans le miroir de la vie, tout est profondément lié,
Et dans ce grand tout, dans cette ronde,
Se trouve l'essence même, la beauté, la clé.
