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Le corbeau qui voulait chanter

Le corbeau qui voulait chanter

Dans l’aube naissante, où le soleil effleure
Les cimes vibrantes d’une forêt endormie,
Un corbeau rêvait de chanter l’aurore
D’une mélodie qui enflamme la vie.

Tapis sous le velours d'étoiles éteintes,
Il contemplait le monde avec envie,
Son cœur battant un rythme, doux, lointain,
Pour un souhait ardent, une passion infinie.

Dans l’immensité bleue, je veux trouver ma voix,
Murmurait-il sous le voile de la nuit,
Sillonner l’horizon, écrire ma propre loi,
Que mon chant résonne comme un défi.

Le jour se leva, la forêt s’éveilla,
Et notre corbeau prit son envolée,
Vers des contrées lointaines où réside l’espoir,
D’une quête de beauté, de liberté parée.

Cherchant le secret des mélodies célestes,
Il voyagea au-delà des mers, des vallées;
De chaque créature, il écouta les gestes,
Apprenant des vents, des ruisseaux mêlés.

Aux sommets des montagnes où le monde se tait,
Il entendit la terre chanter ses douleurs;
Dans le frémissement des forêts, en secret,
Il perçut les joies, les peines, les labeurs.

A travers mon périple, quelle voix est la mienne ?
Se demandait-il, dans un soupir envolé;
Chaque note apprise semblait une chaîne,
L’éloignant du rêve où il voulait s’ancrer.

Mais un soir, sous le scintillement timide des étoiles,
Dans le silence où la nature se recueille,
Il trouva sa voix, loin des enseignements, des dédales,
Une symphonie pure, que son âme recueille.

Ce n’était ni le rossignol, ni la mésange,
Qui dans leurs volutes l’avaient inspiré;
C’était le murmure de la brise, l’étrange
Mélodie du monde, en son cœur miroité.

Alors, de retour au sein de sa forêt,
Il chanta, déployant son âme dans les airs;
Une voix unique, qui appelle à s’arrêter,
À écouter le chant profond de l’univers.

Les animaux se turent, l’écoute subjuguée,
Un corbeau qui ne criait pas, mais chantait;
Une ode à la vie, à l’amour, à la beauté,
Que même le feuillage semblait respirer.

Et dans cet instant, où le temps suspendit
Son vol, comme pour mieux écouter,
Le corbeau comprit que tout être construit
Son chant, son histoire, dans la liberté.

La quête du corbeau ne fut pas vaine,
Car en cherchant sa voix dans l’immensité,
Il découvrit que l'écho de la peine,
Comme de la joie, peut en beauté se muer.

Ainsi se termine le conte de notre ami,
Le corbeau qui voulait chanter l’authenticité;
Un voyage offrant une réflexion infinie
Sur la recherche de soi, la diversité.

Dans les méandres de nos vies empressées,
Où chaque instant semble un combat, un défi,
Rappelons-nous du corbeau, de sa quête osée,
De son chant qui unit le ciel et la terre ici.

Que chaque voix trouve son écho, sa mélodie,
Dans la grande symphonie de l’existence;
Et que, dans nos cœurs, résonne l’harmonie
Des différences, dans leur magnifique essence.

Le corbeau qui voulait chanter nous enseigne,
Par sa quête et sa mélodie retrouvée,
Que l’art de vivre réside dans l’étreinte
De notre singularité, belle, affirmée.

Alors, que nos jours soient peints des couleurs
De nos rêves, de nos chants, de nos ardeurs;
Et que, dans la danse de la vie, les pleurs
Comme les rires construisent notre chœur.

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