La mouche et le moustique
Dans un monde où les murmures se mêlent aux cris de la nature,
Où le vent, en sa course, caresse les murmures de l’aventure,
Il était une fois, sous le voile d’une nuit d’été,
Une mouche et un moustique, dans l’air, entrelacés.
I. L’envol vers l’inconnu
Emportés par des ailes fragiles, ils dansaient,
Au-dessus des prairies, des rivières, des cités.
Ils parlaient en vol de leurs rêves indomptés,
De l’ivresse de l’air, du monde à explorer.
II. La quête de lumière
Le moustique admirait chaque lueur qui scintillait,
Celle des étoiles, des réverbères isolés.
La mouche, elle, cherchait moins ce qui brillait
Que l’essence du jour, dans l’ombre, cachée.
III. Le festin des apparences
Ils se posèrent sur fruits gorgés de lumière,
D’abord éblouis, puis lassés, par cette manne éphémère.
Le moustique se nourrissait de l’instant, savourant chaque sève,
Tandis que la mouche, insatisfaite, rêvait d’autre grève.
IV. Les secrets du soir
La lune monta, un secret à la bouche,
Un voile sur le monde, étendant sa douce couche.
« Que cherchez-vous donc ? » leur dit-elle, argentée,
« La lumière, ou bien l’ombre, où la vérité est nichée ? »
V. La danse des étoiles
Autour eux, les étoiles entamaient leur ballet,
Un chant silencieux, traversant l’immensité.
La mouche et le moustique, émerveillés,
Comprirent que leur quête était faite d’unité.
VI. La révélation
Dans l’harmonie de la nuit, ils virent leur reflet
Dans l’eau d’un lac, miroir de leur secret.
Ce n’était ni la lumière, ni l’ombre, qu’ils devaient chercher,
Mais ce que l’un à l’autre, ils pouvaient enseigner.
VII. L’acceptation
Ainsi, le moustique apprit de la mouche,
Que la valeur d’un instant brillait plus que toute piqûre au couché.
Et la mouche découvrit, grâce au moustique,
Que chaque lueur avait son histoire, unique.
VIII. Le voyage retour
Leurs ailes, désormais lourdes de ces enseignements,
Les portèrent, ensemble, vers leur commencement.
Une brise les guida, douce et rassurante,
Vers leur maison, le cœur de la nuit, accueillante.
IX. L’aube d’une nouvelle rencontre
A l’aurore, quand le soleil effleura l’horizon,
Ils se réveillèrent, différents, d’une même passion.
Ils virent le monde non plus en noir et blanc,
Mais en couleurs, en nuance, en chantant.
Conclusion : Un écho dans la brume
Ainsi se termine l’histoire de la mouche et du moustique,
Deux âmes voyageuses, en quête de l’authentique.
Ce récit, plus qu’un simple murmure dans la nuit,
Est un appel à voir au-delà des ombres, où la vie bruit.
Que ce soit dans le battement d’ailes d’une mouche,
Ou dans le bourdonnement fiévreux d’un moustique,
Il y a une leçon de vie, profonde et touffue,
Un rappel que chaque moment, chaque rencontre, est un chemin vers la vue.
Dans l’entrelacement de leurs parcours, une trame se dessine,
Invitant chacun à réfléchir à la richesse de la vie, si fine.
C’est dans la dualité, dans l’échange, que se trouve l’essence,
Un hymne à la diversité, à l’expérience, à l’existence.
Finalement,
Ce n’est pas dans la quête de ce qui brille ou ce qui est sombre,
Mais dans la découverte de soi à travers l’autre, que se cache le véritable trésor.
La mouche et le moustique, dans leur danse légère,
Nous enseignent que dans la simplicité de la nature se trouvent des réponses, claires.