La souris qui rêvait de voler
Dans les tréfonds d'une vieille maison endormie,
Se tenait une souris aux rêves infinis.
Elle rêvait de voler, loin des cages du destin,
À travers ciels et merveilles, suivre son chemin.
Éprise de liberté, sous le croissant de lune,
Elle contemplait étoiles et constellations opportunes,
Imaginant des ailes, douces comme la brise,
Pour s'élancer dans l'azur, où se dessine la crise.
Chaque soir, à l'abri des regards indiscrets,
Elle dansait, virevoltant à la lueur secreète,
Tissant dans le silence ses espérances et ses peurs,
Une quête de lumière au milieu des heures.
"Pourquoi mes ailes sont-elles invisibles ?" se lamentait-elle,
Dans le grand ballet de la vie, elle se sentait irréelle.
Pourtant, au plus profond, brûlait une flamme vive,
Un désir ardent de s'envoler, qui sans cesse la grive.
Jusqu'au jour où, portée par un souffle d'audace,
Elle rencontra un hibou, sage face à face.
"Petite, pourquoi aspirer à l'impossible ténacité ?
Ne vois-tu pas que la beauté réside dans l'unicité ?"
Mais la souris, déterminée à réaliser son rêve,
Répondit : "Dans mon cœur, une ambition s'élève.
N'est-il pas vrai que chacun, peu importe sa taille,
Peut toucher les étoiles, si son âme travaille ?"
Le hibou, touché par tant de foi et de courage,
Lui offrit un secret, caché dans son plumage.
"Cherche en toi, et tu trouveras des ailes intérieures,
Capables de t'élever au-delà de tes peurs."
Ainsi, armée de cette nouvelle vérité,
La souris retourna chez elle, prête à l'appliquer.
Elle ferma les yeux, plongeant dans son essence,
Où elle découvrit, enfin, sa propre éloquence.
Elle apprit que voler n'était pas qu'une question d'altitude,
Mais un voyage intérieur, une quête de plénitude.
Chaque pas, chaque frémissement, un envol silencieux,
Vers des horizons nouveaux, des rêves merveilleux.
La souris qui rêvait de voler comprit ce jour-là,
Que les ailes ne sont pas de plumes, mais de foi et de combat.
À travers l'adversité, avec une âme audacieuse,
On peut toucher le ciel, même étant une souris curieuse.
Ainsi va l'histoire, tissée de mots et de mélancolie,
Un hymne à la persévérance, à la douce utopie.
Qu'il soit question de désirs, de rêves, ou de destin,
Il y a toujours un chemin, même pour les plus petits.
Enfin, cette épopée nous exhorte à réfléchir,
Sur la force qui sommeille, prête à jaillir.
Car au-delà des mots, des rimes et des vers,
Se trouve le pouvoir infini de l'univers.
La souris qui osait rêver dans l'obscurité,
Nous apprend que même la plus petite étincelle de curiosité,
Peut éclairer les ténèbres, révéler des vérités cachées,
Et nous enseigner la danse de la vie, éternellement enlacée.
Que chaque histoire soit une lumière, guidant nos pas,
Sur le chemin sinueux de nos émois et nos combats.
Et que, portés par des ailes invisibles de courage et d'espoir,
Nous puissions nous aussi, vers nos rêves, enfin, voir.
Fin
