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Le hibou qui avait peur du noir

Le hibou qui avait peur du noir

Dans l'immensité d'un ciel étoilé, sous le manteau velouté de la nuit,
Se cachait une histoire oubliée, un secret doucement enfoui.
Un hibou, aux yeux brillants comme des perles, peuplait ce sombre univers,
Mais contrairement à ses pairs, dans son coeur, un étrange revers.

Je crains le noir, soufflait-il à la lune, sa confidente argentée,
Dans ses ombres, je me perds, et mon âme semble s'effriter.
Tandis que le monde dormait, lui, veillait, cherchant la lumière,
Dans la pénombre, il espérait, un rayon, pour ébranler sa prison de lierre.

Chaque bruissement de feuille, chaque chuchotement du vent,
Semblait lui murmurer des contes, des légendes d'un temps,
Où lui aussi, pourrait danser sous les étoiles, sans crainte ni pleur,
Où la nuit ne serait plus geôlière, mais une palette de douceur.

Il rencontra un jour une chouette, sage et sereine face à la nuit,
Pourquoi crains-tu ce qui t'enveloppe, ce qui t'unit à la vie ?
Le hibou, déconcerté, contempla son alliée nocturne,
Et dans ses mots, une quête, la clé d'une énigme taciturne.

Apprends à connaître la nuit, à dialoguer avec ses ombres,
À écouter les sons qu'elle t'offre, les merveilles qu'elle te montre.
Chaque nuit est un livre, une histoire à déchiffrer,
Toi seul peux illuminer tes ténèbres, et enfin, te libérer.

Armé de courage, le hibou s'aventura dans l'obscurité,
Découvrant des couleurs invisibles à l'oeil gorgé de clarté.
Le noir n'était pas un ennemi, mais un voile de mystères,
Une étoffe tissant liens et récits, entre les astres et la terre.

Il apprit à danser avec les ombres, à composer avec le silence,
Trouvant dans le noir, une mélodie, une harmonieuse cadence.
Les étoiles devinrent ses guides, la lune, sa muse inspirée,
Le hibou, autrefois prisonnier, dans l'obscurité, s'était trouvé.

Le monde vu d'en haut scintillait, un miroir de possibles infinis,
Chaque nuit offrait son spectacle, des histoires écrites dans l'infini.
Le hibou comprit alors que la lumière ne venait pas de l’extérieur,
Mais de son propre regard, changeant les ténèbres en couleurs.

Ainsi, quand vient la nuit, pensez au hibou et à sa quête,
À la façon dont il apprit à embrasser l'obscurité, sans défaite.
Chaque ombre porte en elle une lumière, un secret à découvrir,
Il suffit de changer de perspective, pour voir le monde s'ouvrir.

La peur du noir, comme toutes nos peurs, est une invitation,
À plonger plus profond, à chercher en soi la véritable vision.
Le hibou qui avait peur du noir est désormais en chaque un de nous,
Rappelant que même dans l'obscur, on peut trouver le plus doux.

Finissons sur cette note, où la nuit n'est plus un mal à éviter,
Mais un espace riche de sens, une toile à aimer et à habiter.
Que ce récit d'un hibou, d'une peur surmontée, soit un guide,
Pour explorer avec curiosité, les profondeurs de nos propres vides.

Car dans les ombres de nos vies, dans les recoins méconnus,
Se cachent des éclats de lumière, des vérités jamais perçues.
Apprivoisons nos peurs, comme le hibou avec la nuit,
Et découvrons dans notre noir, notre propre infini.

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