Dans l’ombre de nos jours, une plainte s’élève,
Fleuve secret de peines, où le cœur s’abreuve.
D’un souffle poétique au creux de la nuit tendre,
La voix des opprimés commence à se faire entendre.
Là, au sein du silence, un chant profond s’engendre,
Récit millénaire d’âmes voulant se défendre.
Nous sommes les témoins de cet hymne éternel,
Comme feuilles au vent, sur l’azur qui chancelle.
Souffrances enlacées par les lires éphémères,
Voix de cristal jaillit, sous l’éclat solitaire.
Des larmes de la terre, l’humanité s’inspire,
Raconte son histoire, ses déboires, ses désirs.
Le chemin d’un poète est pavé de silences,
De mots évanescents et de subtile essence,
Fendant la pierre brute de nos mondes endormis,
Pour que germe la sève en cœurs engourdis.
Dériver sur la toile de nos destins brisés,
Où les veines du monde par la douleur tracées,
Se découvrent au rythme de nos souffles coupés,
Dans cet espace infini où tout est entrelacé.
Étoiles déchues, filantes dans un ciel claquemuré,
Abreuvent les abysses d’une lumière égarée.
L’écho de nos batailles, tissé dans le noir profond,
Se fraie un chemin vers l’aube, défiant l’horizon.
Les guerriers de l’ombre, sans armes ni boucliers,
Portent dans leur poitrine, un courage émaillé.
Ils sèment dans le silence des graines de révolte,
Sur la toile de nos vies, peignent leur geste haut.
La voix des opprimés n’est pas un cri solitaire,
C’est un murmure qui court, embrassant la terre entière.
A travers les âges, elle porte un espoir,
Un rêve sur les lèvres, d’une aurore à recevoir.
Chuchotements du vent, caressant l’horizon,
Emportent les chimères et les vieilles illusions.
Pour ceux privés de voix, le poète prend la plume,
Sculpte les mots comme marbre, pour que leur cause s’allume.
En éclats fragmentés, la poésie libère
Les mots ensevelis sous la poussière amère.
Elle insuffle la vie aux récits méconnus,
Les hissant à la lumière, nés à nouveau inconnus.
Dans le galbe des phrases où les soupirs reposent,
Se tisse une étoffe où chaque trame est grandiose.
La voix des opprimés prend des accents divins,
S’élevant dans les airs comme un oiseau mutin.
*Vérité en son cœur, flamme jamais éteinte,*
*Le poète s’incline devant sa muse sainte.*
Il ouvre grand les portes d’un royaume d’écrits,
Dévoilant l’invisible, l’essence de la vie.
À travers les saisons, la voix continue à trace
Son chemin dans le monde, offrant sa douce étreinte.
Elle entonne une ode à la fraternité,
Unis sous le ciel même, dans notre humanité.
Dans la danse des mots, la magie opère,
Chaque strophe une étoile en l’univers de verre.
La poésie, lingua franca des émotions,
Franchit les barrières, abolit les prisons.
*Dans l’écume des jours, où l’espérance vacille,*
*La voix des opprimés répond à la fascine.*
Elle nous parle d’amour, de justice et d’envolée,
Du défi d’être libre, dans un monde étoilé.
Le poète, humble serviteur de l’intemporel,
Tisse sur son métier à tisser les ailes du réel.
Par le fil de ses vers, la toile se révèle,
Reflet d’un intérieur aux couleurs éternelles.
Quand l’ultime mot chuchote son adieu tendre,
Que reste-t-il sinon l’écho à réapprendre ?
La voix des opprimés, murmure sans fin,
Résonne dans l’air frais du matin à venir.
Souvenons-nous de ce que peuvent les mots élancés,
Leurs pouvoirs d’apaiser, de réunir, et de panser.
Dans l’abîme de nos nuits, que la voix s’élève encore,
Qu’elle porte l’espoir comme seul et ultime trésor.
La voix des opprimés, tel un fleuve qui éclaire,
Courageusement traverse nos hivers, nos déserts.
Imprégnons-nous de ses refrains audacieux,
Et que dans chaque cœur, résonne l’appel des cieux.
Célébrons la richesse d’un monde en mosaïque,
Où chaque voix qui s’élève rend l’horizon unique.
Dans ce grand symbole d’union, notre poème s’éveille,
La voix des opprimés devient soleil qui sommeille.