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à la Comète de 1861
Le poème ‘À la Comète de 1861’ de Louise Ackermann, extrait de ‘Contes et poésies’, nous transporte dans une réflexion profonde sur les douleurs humaines à travers la métaphore d’une étoile voyageuse. Écrite au 19ᵉ siècle, cette œuvre évoque la quête de sens face à l’immensité de l’univers et les souffrances des êtres humains. Découvrez comment Ackermann parvient à toucher notre sensibilité ébranlée par son regard unique sur l’existence.
Bel astre voyageur, hôte qui nous arrives Des profondeurs du ciel et qu’on n’attendait pas, Où vas-tu ? Quel dessein pousse vers nous tes pas ? Toi qui vogues au large en cette mer sans rives, Sur ta route, aussi loin que ton regard atteint, N’as-tu vu comme ici que douleurs et misères ? Dans ces mondes épars, dis, avons-nous des frères ? T’ont-ils chargé pour nous de leur salut lointain ? Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L’homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s’est éteint solitaire, Dans l’espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain ! Extrait de: Contes et poésies (1863)
Ce poème nous pousse à réfléchir sur notre place dans l’univers et à contempler la fragilité de l’humanité. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Louise Ackermann pour plonger dans son univers poétique riche en émotions et en réflexions.