back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !

À Madame de G***

Le poème ‘À Madame de G***’ de Voltaire est une réflexion poignante sur les souvenirs d’une romance passée. Écrit au début du 18ème siècle, ce poème s’inscrit dans un contexte où la beauté et l’amour sont célébrés, mais aussi teintés de mélancolie face à l’inéluctabilité du temps qui passe. C’est une œuvre qui continue de résonner pour sa profondeur émotionnelle et son exploration des thèmes de l’amour, de la jeunesse et du passage du temps.
Philis, qu’est devenu ce temps Où dans un fiacre promenée, Sans laquais, sans ajustements, De tes grâces seules ornée, Contente d’un mauvais soupé Que tu changeais en ambrosie, Tu te livrais dans ta folie À l’amant heureux et trompé Qui t’avait consacré sa vie ? Le ciel ne te donnait alors, Pour tout rang et pour tous trésors, Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d’albâtre et de beaux yeux, Avec tant d’attraits précieux, Hélas ! qui n’eût été friponne ? Tu le fus, objet gracieux ! Et que l’amour me le pardonne ! Tu sais que je t’en aimais mieux. Ah, madame ! que votre vie, D’honneurs aujourd’hui si remplie, Diffère de ces doux instants ! Ce large Suisse à cheveux blancs Qui ment sans cesse à votre porte, Philis, est l’image du Temps ; On dirait qu’il chasse l’escorte Des tendres Amours et des Ris ; Sous vos magnifiques lambris Ces enfants tremblent de paraître. Hélas ! je les ai vus jadis Entrer chez toi par la fenêtre, Et se jouer dans ton taudis. Non, madame, tous ces tapis Qu’a tissus la Savonnerie, Ceux que les Persans ont ourdis, Et toute votre orfèvrerie, Et ces plats si chers que Germain A gravés de sa main divine ; Et ces cabinets où Martin A surpassé l’art de la Chine ; Vos vases japonais et blancs, Toutes ces fragiles merveilles ; Ces deux lustres de diamants Qui pendent à vos deux oreilles ; Ces riches carcans, ces colliers, Et cette pompe enchanteresse, Ne valent pas un des baisers Que tu donnais dans ta jeunesse. Extrait de: Recueil : Épîtres, stances et odes
En conclusion, ‘À Madame de G***’ invite le lecteur à réfléchir sur la nature éphémère de l’amour et des souvenirs. Ce poème nous encourage à chérir nos propres moments précieux, à explorer de nouvelles œuvres de Voltaire et à partager vos pensées sur ces thèmes universels.
Auteur:Voltaire

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici