Clément Marot, l’un des poètes les plus influents de la Renaissance française, témoigne dans ‘À Anne, Tancée pour Marot’ de la complexité de l’acte d’écrire. À travers ce poème, il aborde son lien profond avec Anne, sa sœur et amie, et fait état du tourment que lui procure la création littéraire. Ce poème reste significatif aujourd’hui, car il parle de l’équilibre entre amitié et passion créative.
Puisque les vers que pour toi je compose,
T’on fait tancer,
Anne, ma sœur, m’amie,
C’est bien raison que ma main se repose ;
Ce que je fais : ma plume est endormie,
Encre, papier, la main pâle et blêmie.
Reposent tous par ton commandement.
Mais mon esprit reposer ne peut mie.
Tant tu me l’as travaillé grandement.
Pardonne donc à mes vers le tourment
Qu’ils t’ont donné ; et, ainsi que je pense.
Ils te feront vivre éternellement :
Demandes-tu plus belle récompense ?
T’on fait tancer,
Anne, ma sœur, m’amie,
C’est bien raison que ma main se repose ;
Ce que je fais : ma plume est endormie,
Encre, papier, la main pâle et blêmie.
Reposent tous par ton commandement.
Mais mon esprit reposer ne peut mie.
Tant tu me l’as travaillé grandement.
Pardonne donc à mes vers le tourment
Qu’ils t’ont donné ; et, ainsi que je pense.
Ils te feront vivre éternellement :
Demandes-tu plus belle récompense ?
En conclusion, ‘À Anne, Tancée pour Marot’ nous rappelle l’importance des relations humaines dans le processus créatif. Nous vous invitons à explorer d’autres œuvres de Clément Marot pour découvrir l’étendue de son talent poétique et à partager vos réflexions sur ce poème.