Le poème ‘À Ciel Ouvert’ de Fernand Dumont, écrit le 31 janvier 1937, révèle les luttes internes de l’homme face au temps et à la destinée. À travers des images puissantes et une langue crue, Dumont nous plonge dans une exploration de soi qui résonne profondément avec notre désir d’échapper aux entraves de la vie quotidienne. Ce poème, emblématique de la condition humaine, invite à réfléchir sur la manière dont nous pourrions naviguer à travers les défis de l’existence.
On aura beau faire et beau dire
on aura beau parler de neige
ou de merde
on aura beau m’entourer de filets d’heures inutiles
on ne m’aura pas
on n’aura pas le plus petit morceau de moi
Sois tranquille
Je parviendrai toujours Ă fuir
Ă rattraper le temps perdu
Ă courir Ă toutes jambes
à courir hors d’haleine
Ă travers les faubourgs interminables
de l’impatience
où tu m’attends comme un reproche
et comme si j’en pouvais d’avoir découvert
que la vie
est le chemin le plus obscur d’un point à un autre
31 janvier 1937
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En conclusion, ‘À Ciel Ouvert’ nous incite à interroger notre propre voyage et les chemins obscurs que nous empruntons. Explorez davantage les œuvres de Fernand Dumont pour découvrir d’autres réflexions poignantes sur la vie et l’identité.