Le poème ‘À m’avouer pour son amant’ d’Albert Mérat, extrait de ‘L’Adieu’ (1873), offre une plongée dans la psychologie complexe de l’amour et de la possession. Évoquant le marbre comme symbole de beauté et de désir, Mérat illustre comment l’art peut capturer et prolonger les sentiments profonds entre amants. Ce poème, ancré dans son époque, révèle les tensions entre création artistique et émotionnel, faisant de chaque lecture une expérience enrichissante.
A m’avouer pour son amant
Il faudra bien qu’on s’habitue.
— Du marbre pur, rose et charmant.
J’ai fait jaillir une statue.
J’ai taillé le bloc de façon
Que ma main s’y puisse connaître ;
Et l’on doit garder le soupçon
Que je demeurerai son maître.
Des bras pourront la posséder
Et fléchir sous sa blanche étreinte ;
Nul œil jaloux la regarder,
Sans qu’il y trouve mon empreinte !
Extrait de:
L’Adieu (1873)
Il faudra bien qu’on s’habitue.
— Du marbre pur, rose et charmant.
J’ai fait jaillir une statue.
J’ai taillé le bloc de façon
Que ma main s’y puisse connaître ;
Et l’on doit garder le soupçon
Que je demeurerai son maître.
Des bras pourront la posséder
Et fléchir sous sa blanche étreinte ;
Nul œil jaloux la regarder,
Sans qu’il y trouve mon empreinte !
Extrait de:
L’Adieu (1873)
En conclusion, ‘À m’avouer pour son amant’ nous invite à réfléchir sur le lien entre la création artistique et les émotions humaines. Pour ceux qui souhaitent explorer davantage la richesse de l’œuvre d’Albert Mérat, n’hésitez pas à découvrir d’autres poèmes de cet auteur talentueux ou à partager vos propres interprétations.