Dans ‘À Monseigneur le Duc de Penthièvre’, Jean-Pierre Claris de Florian exprime avec tendresse le lien sacré qui unit une mère à ses enfants. Ce poème, extrait du recueil ‘Ruth, Églaires’ publié en 1784, évoque la protection, la douceur et l’amour inconditionnel. À travers cette œuvre, Florian nous rappelle l’importance des liens familiaux dans nos vies et leur impact sur notre bien-être émotionnel.
(Extrait.) Le plus saint des devoirs, celui qu’en traits de flamme La nature a gravÃĐ dans le fond de notre ÃĒme, C’est de chÃĐrir l’objet ni nous donna le jour. Qu’il est doux a remplir ce prÃĐcepte d’amour ! Voyez ce faible enfant que le trÃĐpas menace ; II ne sent plus ses maux quand sa mÃĻre l’embrasse ; Dans l’ÃĒge des erreurs, ce jeune homme fougueux N’a qu’elle pour ami, dÃĻs qu’il est malheureux ; Ce vieillard qui va perdre un reste de lumiÃĻre, Retrouve encore des pleurs en parlant de sa mÃĻre. Bienfait du CrÃĐateur, qui daigna nous choisir Pour premiÃĻre vertu notre plus doux plaisir ! Il fit plus, il voulut qu’une amitiÃĐ si pure FÃŧt un bien de l’amour, comme de la nature, Et que les noeuds d’hymen, en doublant nos parents, Vinssent multiplier nos plus chers sentiments. Extrait de: Recueil : Ruth, Ãglogues (1784)
Ce poème vous invite à réfléchir à l’importance de la figure maternelle dans votre propre vie. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Florian et à partager vos pensées sur les thèmes de l’amour et de la famille.