Le poème ‘À Monsieur Cretin, Souverain Poète Français, Salut’ de Clément Marot, écrit au 16ᵉ siècle, est une œuvre qui allie habilement humour et réflexion sur la nature humaine. Marot, un poète emblématique de la Renaissance, utilise le rire comme un miroir des faiblesses humaines, tout en célébrant la connaissance. Ce poème reste pertinent, nous invitant à considérer nos propres erreurs avec légèreté.
L’homme sotard et non savant,
Comme un rôtisseur qui lave oie,
La faute d’aucun nonce avant
Qu’il la connaisse ne la voie :
Mais vous, de haut savoir la voie,
Saurez par trop mieux me excuser
D’un gros erreur, si fait l’avoie,
Qu’un amoureux de musc user.
Comme un rôtisseur qui lave oie,
La faute d’aucun nonce avant
Qu’il la connaisse ne la voie :
Mais vous, de haut savoir la voie,
Saurez par trop mieux me excuser
D’un gros erreur, si fait l’avoie,
Qu’un amoureux de musc user.
À travers ce poème, Marot nous pousse à réfléchir sur notre propre condition et à accepter nos imperfections. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur fascinant pour découvrir davantage sur son talent unique et son regard acéré sur l’humanité.