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À un Bibliophile

Le poème ‘À un Bibliophile’ d’Aloysius Bertrand est une œuvre poignante qui évoque la nostalgie d’une époque où la chevalerie et les légendes occupaient une place centrale dans l’imaginaire collectif. Écrit au 19ᵉ siècle, ce poème questionne la pertinence des anciennes fables face à un monde moderne qui semble les avoir oubliées. Bertrand invite les lecteurs à redécouvrir la magie des récits d’antan tout en soulignant le déclin des valeurs chevaleresques et l’importance des livres.
Mes enfants, il n’y a plus de chevaliers que dans les livres.
(Contes d’une grand’mère à ses petits-enfants.)
Pourquoi restaurer les histoires vermoulues et poudreuses du moyen-âge, lorsque la chevalerie s’en est allée pour toujours, accompagnée des concerts de ses ménestrels, des
enchantements de ses fées, et de la gloire de ses preux ?
Qu’importent à ce siècle incrédule nos merveilleuses légendes, saint Georges rompant une lance contre Charles VII au tournoi de Luçon, le Paraclet descendant, à la
vue de tous, sur le concile de Trente assemblé, et le Juif errant abordant près de la cité de Langres, l’évêque Gotzelin, pour lui raconter la Passion de Notre-Seigneur
?
Les trois sciences du chevalier sont aujourd’hui méprisées. Nul n’est plus curieux d’apprendre quel âge a le gerfaut qu’on chaperonne, de quelles pièces le bâtard
écartèle son écu, et à quelle heure de la nuit Mars entre en conjonction avec Vénus.
Toute tradition de guerre et d’amour s’oublie, et mes fables n’auraient pas même le sort de la complainte de Geneviève de Brabant, dont le colporteur d’images ne sait plus le
commencement, et n’a jamais su la fin !
Ce poème incite chacun à réfléchir sur la valeur des histoires et des traditions, et à considérer l’impact que la littérature peut avoir sur notre compréhension du passé. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres d’Aloysius Bertrand pour découvrir davantage ses réflexions sur l’humanité et la culture.

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