Le poème ‘À Victor Hugo’ de Charles Leconte de Lisle est une ode féroce à l’un des plus grands poètes de la langue française. Écrit en 1895 dans le recueil ‘Derniers poèmes’, il évoque non seulement la grandeur d’Hugo en tant que maître des mots mais aussi la manière dont son génie continue de vivre au-delà de sa mort. Ce poème est un puissant hommage à l’immortalité de l’esprit créatif et à l’impact durable des artistes sur le monde.
Dors, Maître, dans la paix de ta gloire ! Repose,
Cerveau prodigieux, d’où, pendant soixante ans,
Jaillit l’éruption des concerts éclatants !
Va ! la mort vénérable est ton apothéose :
Ton Esprit immortel chante à travers les temps !
Pour planer à jamais dans la Vie infinie,
Il brise comme un Dieu les tombeaux clos et sourds,
Il emplit l’avenir des Voix de ton génie,
Et la terre entendra ce torrent d’harmonie
Rouler de siècle en siècle en grandissant toujours !
Extrait de:
Derniers poèmes (1895)
Cerveau prodigieux, d’où, pendant soixante ans,
Jaillit l’éruption des concerts éclatants !
Va ! la mort vénérable est ton apothéose :
Ton Esprit immortel chante à travers les temps !
Pour planer à jamais dans la Vie infinie,
Il brise comme un Dieu les tombeaux clos et sourds,
Il emplit l’avenir des Voix de ton génie,
Et la terre entendra ce torrent d’harmonie
Rouler de siècle en siècle en grandissant toujours !
Extrait de:
Derniers poèmes (1895)
En méditant sur ‘À Victor Hugo’, nous sommes invités à reconnaître l’importance des voix qui résonnent à travers le temps. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Charles Leconte de Lisle et à partager vos réflexions sur ce poème poignant.