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Ahmad Al-Zaatar

Dans ‘Ahmad Al-Zaatar’, Mahmoud Darwich nous plonge dans une réflexion profonde sur l’émigration et la quête d’identité. Ce poème, extrait du recueil ‘La terre nous est étroite’, évoque des thèmes universels tels que l’oubli, la séparation et la mémoire à travers le personnage d’Ahmad, symbole d’un peuple dispersé. Écrit durant une période marquée par des luttes politiques, ce poème reste d’une grande résonance aujourd’hui.
Pour deux mains de pierre et de thym, Ce chant… Pour Ahmad, l’oublié entre deux papillons. Les nuages sont partis et m’ont dispersé Et les montagnes ont déployé leurs capes et m’ont caché. … Descendant par l’abeille, de la blessure ancienne jus- qu’aux détails Des pays, c’était l’année de la séparation de la mer des cités de cendre, et j’étais seul. Et encore seul… Seul. Et Ahmad Était l’émigration de la mer entre deux balles de fusil, Un camp qui poussait et enfantait thym et combattants Et un bras qui se raffermissait dans l’oubli. Mémoire venue des trains en partance, des quais vides d’êtres chers et de jasmin, Il était la découverte de soi dans les carrioles, Dans la scène marine, Dans la nuit des geôles des frères, Dans les relations hâtives Et la quête de la vérité. Et en toute chose, Ahmad rencontrait son contraire. Vingt ans qu’il s’interrogeait, Qu’il migrait, Vingt ans. Sa mère ne l’a enfanté que quelques minutes dans une corbeille de bananes Puis elle s’est retirée. Réclame-t-il une pièce d’identité, qu’un volcan le frappe. Les nuages ont voyagé et m’ont dispersé, Et les montagnes ont déployé leurs capes et m’ont caché. Extrait de: La terre nous est étroite et autres poèmes (1966 – 1999), Gallimard, Poésie, 2000 (Traduction d’Abdellatif Laâbi)
Ce poème de Darwich invite à une contemplation des épreuves de l’émigration et de la mémoire collective. N’hésitez pas à partager vos réflexions sur cette œuvre ou à découvrir d’autres poèmes de cet auteur engagé.

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