Dans ‘Asociologie du Moi’, Alain Jouffroy invite le lecteur à plonger dans un univers poétique complexe, où l’identité personnelle est mise à l’épreuve par des conflits intérieurs. Écrit durant le XXe siècle, ce poème demeure pertinent aujourd’hui, car il interroge la nature même de notre être face aux influences extérieures et aux luttes internes qui nous définissent. À travers ses métaphores puissantes et son style unique, Jouffroy nous pousse à réfléchir sur notre propre identité.
Hibou — me dis-je
G. suivra
Chine jusqu’au bout du monde
Où il te cédera le pas
Sur ce — la riveraine « ligne défensive » m’ouvre crédit
Me cherche la hache première
Du suicide m’autorise l’avant-port et murmure
«Guerre à
G. persévère par trop »
Oui — dis-je — ce que
G. fait me défait
Et je dégaine ma main
Que
Cratère lève le voile d’abord — dis-je
(Très juge, le gong lève l’épée ad hoc)
Et réponde pour moi !
(Stoppés, les ventilateurs menacent
G.
Je pense « surchargé » — comme le porte-clefs volé)
Ne lève le voile précisément
Que moi
Et — doublée — me succède
Chine — ma traîne
Tu m’étonnes, dit-elle — « noire »
Nul porte-faix ne remonte en aval de moi
—
Voire !
Je suis peu enclin au moins
Mais que le plus soit spectateur me gêne
Plutôt commettre impairs — et « passer »
Que damer le pion
L’abandon est le necplus ultra du ludique
En fait — dédoublé comme pas un —
Nul lion ne se pourvoie en cassation comme le «
Je »
Le hibou prend un as pour deux rendus
Et donne à réfléchir aux pôles contraires
La colère tabouée du choc change le moi de vitesse
À l’hydroglisseur vide — aux pales labiles comme tout
En tout état de cause
Je préfère le virage sur l’aile de la déréliction
Que
G. exige un peu la guillotine pour ma tension nerveuse
Je lui coupe la parole avant — dis-je —
Bien que vos coups de boutoir soient audibles —
G.
Dans le wagon-lit
C’est moi qui — réduit à la dernière extrémité —
Pousse le dernier cri
G. suivra
Chine jusqu’au bout du monde
Où il te cédera le pas
Sur ce — la riveraine « ligne défensive » m’ouvre crédit
Me cherche la hache première
Du suicide m’autorise l’avant-port et murmure
«Guerre à
G. persévère par trop »
Oui — dis-je — ce que
G. fait me défait
Et je dégaine ma main
Que
Cratère lève le voile d’abord — dis-je
(Très juge, le gong lève l’épée ad hoc)
Et réponde pour moi !
(Stoppés, les ventilateurs menacent
G.
Je pense « surchargé » — comme le porte-clefs volé)
Ne lève le voile précisément
Que moi
Et — doublée — me succède
Chine — ma traîne
Tu m’étonnes, dit-elle — « noire »
Nul porte-faix ne remonte en aval de moi
—
Voire !
Je suis peu enclin au moins
Mais que le plus soit spectateur me gêne
Plutôt commettre impairs — et « passer »
Que damer le pion
L’abandon est le necplus ultra du ludique
En fait — dédoublé comme pas un —
Nul lion ne se pourvoie en cassation comme le «
Je »
Le hibou prend un as pour deux rendus
Et donne à réfléchir aux pôles contraires
La colère tabouée du choc change le moi de vitesse
À l’hydroglisseur vide — aux pales labiles comme tout
En tout état de cause
Je préfère le virage sur l’aile de la déréliction
Que
G. exige un peu la guillotine pour ma tension nerveuse
Je lui coupe la parole avant — dis-je —
Bien que vos coups de boutoir soient audibles —
G.
Dans le wagon-lit
C’est moi qui — réduit à la dernière extrémité —
Pousse le dernier cri
Ce poème d’Alain Jouffroy est une invitation à explorer nos propres conflits identitaires. Partagez vos réflexions sur ce texte fascinant et plongez plus profondément dans l’œuvre de cet auteur exceptionnel.