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Celle du Lundi
Celle du Lundi est un poème emblématique de Max Elskamp, un auteur belge du 19ᵉ siècle, qui évoque avec tendresse et humour les traditions joyeuses associées à ce jour de la semaine. À travers des images vivantes de la fête, des rencontres et des croyances collectives, Elskamp réussit à capturer l’essence d’une culture locale tout en célébrant la simplicité des plaisirs quotidiens.
Et prime en joies, et tout béni, Gens de chez moi, voici Lundi : Messes sonnant, cloches en tête, Avec leurs voix qui disent fête, Et le soleil après, et puis Ceux des outils tout beaux d’habits. Mais lors, chôment les établis, Et suivant la mode d’ici, Avec les vœux qu’on se souhaite, Les apprentis chantez la quête ; Puis préparez, comme aux dimanches, Pour tous les saints leurs robes blanches, Car dès aube, tout en sueur, Voici saint Arnold des brasseurs Cherchant saint Jude avec ses hommes, Pour s’aller jouer à la paume. Or place alors, sur le marché, Maraîchères et maraîchers, Car aujourd’hui ceux de saint Biaise Pour le palet veulent leurs aises, Tandis qu’ayant perdu leur roi, S’en vont, les bras longs, ceux d’Eloi Montrer à tous, faute de gloire, Comment forgerons savent boire Et garder pour eux le bon droit Aussi bien au jacquet qu’à l’oie. Mais lors c’est votre heure, aubergistes, Et que saint Riquier vous assiste, Et soif aidant lundi de mai, S’accomplissent tous vos souhaits ; Puis mendiants que Job patronne, Salut ! et plaies pansées d’aumônes, Quant à nous, ceux de Sébastien, Nous panons au joyeux jardin Tirer, puisqu’aujourd’hui c’est fête, Le papegai à l’arbalète, Laissant bouder à mauvais vin Ceux de Crépin seuls en leur coin.
Ce poème incite à réfléchir sur la beauté des moments simples et des traditions qui rythment nos vies. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur fascinant ou à partager vos impressions sur ce texte touchant.