C’est Vrai, J’aime Paris d’une Amitié Malsaine est un poème emblématique de François Coppée, illustrant son amour complexe pour la ville lumière. Écrit au XIXe siècle, cette œuvre résonne encore aujourd’hui par sa représentation poignante d’une Paris à la fois majestueuse et nostalgique. À travers des images évocatrices, Coppée nous invite à réfléchir sur le lien entre lieu et mémoire, tout en révélant les nuances de l’affection que l’on peut porter à un endroit chargé d’histoires.
C’est vrai, j’aime Paris d’une amitié malsaine ;
J’ai partout le regret des vieux bords de la Seine
Devant la vaste mer, devant les pics neigeux,
Je rêve d’un faubourg plein d’enfants et de jeux.
D’un coteau tout pelé d’où ma Muse s’applique
A noter les tons fins d’un ciel mélancolique,
D’un bout de Bièvre, avec quelques chants oubliés,
Où l’on tend une corde aux troncs des peupliers,
Pour y faire sécher la toile et la flanelle,
Ou d’un coin pour pêcher dans l’île de Grenelle.
Ce poème nous rappelle que l’amour pour une ville va au-delà de ses beautés extérieures ; il évoque des souvenirs, des jeux d’enfance et des instants fugaces. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de François Coppée et à partager vos réflexions sur ce lien inextricable entre l’homme et son environnement.