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C’etait Ores, C’etait Qu’a Moi Je Devais Vivre
C’est dans le Sonnet XXXVII de Joachim Du Bellay que l’on découvre une profonde mélancolie liée à la perte de liberté. Écrit en 1558 dans le recueil ‘Les Regrets’, ce poème nous plonge dans le cœur d’un poète éprouvé par l’exil et le désir de revenir à sa maison. À travers ses vers, Du Bellay partage avec nous sa lutte entre le contentement et le désir de liberté, un thème intemporel qui résonne encore aujourd’hui.
Sonnet XXXVII. C’était ores, c’était qu’à moi je devais vivre, Sans vouloir être plus que cela que je suis, Et qu’heureux je devais de ce peu que je puis Vivre content du bien de la plume et du livre. Mais il n’a plu aux dieux me permettre de suivre Ma jeune liberté, ni faire que depuis Je vécusse aussi franc de travaux et d’ennuis, Comme d’ambition j’étais franc et délivre. Il ne leur a pas plu qu’en ma vieille saison Je susse quel bien c’est de vivre en sa maison, De vivre entre les siens sans crainte et sans envie : Il leur a plu (hélas) qu’à ce bord étranger Je visse ma franchise en prison se changer, Et la fleur de mes ans en l’hiver de ma vie. Extrait de: Recueil : Les Regrets (1558)
Ce sonnet poignant nous rappelle l’importance de la liberté et des souvenirs. Il encourage les lecteurs à réfléchir sur leurs propres quêtes et regrets. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Du Bellay et à partager vos pensées sur ce poème touchant.