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Chanson des Rues

Dans ‘Chanson des Rues’, le poète Norge nous transporte au cœur d’une aventure amoureuse où la nature joue un rôle primordial. Écrit au XXᵉ siècle, ce poème évoque une intimité poignante entre deux êtres face à l’immensité du monde qui les entoure. Avec une mélodie entraînante, Norge capture la beauté de l’amour dans sa forme la plus pure, tout en explorant les thèmes de la solitude et de la transcendance.
Partir ainsi, ça c’est une aventure : Ils étaient seuls sur le petit rocher : Pas une mouche et la rêche nature Etait tout’ seule avec eux accrochés. Oui zaccrochés sur un picot de pierre. Tout seuls au monde et je l’ai déjà dit Tout seuls au monde et seuls avec des pierres, Tout seuls au monde et je l’ai déjà dit. Partir ainsi, c’est un fameux voyage. Voilà ti pas que tout s’met à bouger, Ca boug’ d’abord comme un petit nuage Et puis ça boug’, comme un’ mer enragée. Tout seuls au monde et je l’ai déjà dit. L’homme et la fill’ sur la petite roche Tourbillonnants comm’ du vent dans un’ cloche Mont’ en plein ciel et sont au paradis. C’est vert, c’est roug’, c’est bleu le paradis ; Ca sent les ang’ mais on n’y voit personne. On peut siffler, crier comm’ des maudits. On peut gueuler, i’a rien qui résonne. Qu’est-c’ qu’on va faire ? On enfonc’ dans des v’iours. I’ fait trop chaud. Si on ôtait sa ch’mise ? I’ a personn’. Si on s’donnait des bises. Si on s’couchait ? Si on faisait l’amour ? On fait l’amour et ça dure et ça dure. Quand c’est fini, on recommence encore. L’amour au ciel, ça c’est une aventure ; Quand c’est fini, on recommence encore. On fait l’amour ; les soleils peuv’crouler ; C’est bien trop bon pour déjà qu’on s’arrête – Julot, j’voudrais mourir sans m’réveiller. – Mimi, jamais, j’ai tant perdu la tête. Eux qui croyaient qu’i «étaient seuls au monde, I’ rest’ cent ans à boir’ la belle amour. Cent ans ça fait comme un long train qui gronde. Pour eux ça pass’ comme un petit tambour. Eux qui croyaient qu’i «étaient seuls au monde. Les séraphins sont là pour les zyeuter. Les séraphins autour d’eux font des rondes Et n’ont pas d’fleurs assez pour leur jeter. Tout nus, tout chauds sur des mat’las d’étoiles. Tout jeun’, tout beaux, sans chemise et sans voiles. Deux p’tits oiseaux bien au doux dans leur nid Et pour toujours au milieu d’I’infini. C’est depuis lors que les ang’sont si tristes C’est depuis lors qu’au ciel, ça pleur’, les chants. C’est depuis lors que tant d’malhcur existe. C’est depuis lors que Dieu est si méchant.
Ce poème nous rappelle la profondeur des sentiments humains et l’importance de l’amour comme échappatoire à la solitude. Explorez davantage les œuvres de Norge et laissez-vous emporter par ses mots riches et évocateurs. Partagez vos réflexions avec nous !
Auteur:Norge

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