Dans un monde où les chemins se croisent et se perdent, le Petit Chaperon Rouge s’aventure au-delà des sentiers connus, un voyage de courage et de découverte.
Des bois enlacés de mystère, le chaperon eut quitté sa chère,
Errant au-delà de l’orée, où l’âme des arbres est pétrifiée.
Un chemin serpentin s’étendait, l’appelait, l’enchantait,
Rouge capuche valse dans l’éther, voguant vers l’ailleurs si clair.
Sous le feuillage chuchoteur, des pas feutrés, une quête de son cœur,
Chaperon Rouge, désormais exploratrice, fendait l’aube, audacieuse novice.
Chaque brindille sous ses pas, l’intrépide en frissonnat,
Comme une mélodie d’autrefois, terres ancestrales, réveillez-vous sous ses doigts.
Là, où les cartes se taisent, l’imagination, oh s’embrase,
Au fil des pages envolées, la fable se tisse d’osier, de pensées.
Une rivière scintillante déroule ses éventails d’argent,
Chaperon se penche, émerveillée, par les réflexions dansants.
« N’ai crainte chaperon d’écarlate, de l’inconnu, sois l’apparat »,
Murmura le vent dans son sillage, compagnon de son courage.
À l’affût, sous les ombrages, une silhouette espiègle et sage,
La voici, la bête des contes, l’œil brillant, le sourire répond.
« Que cherches-tu si loin des tiens, en ces sentiers qui n’ont de fin? »
Demanda le loup, voix de velours, devant l’esprit libre de retours.
« Je quête ce que le monde recèle, au-delà de ma mère et de mes dentelles,
Chaque horizon est une énigme à percevoir, au-delà des histoires à croire. »
Le loup inclina sa tête, écoutant cette promesse de conquête,
« Ô Chaperon, défi audacieux, ne crains-tu point l’obscur, l’orageux? »
Elle, étoile des bois enflammée, répondit, « Et toi, ne fus-tu jamais tenté,
D’embrasser l’ombre pour faire jaillir, la lumière des désirs à venir? »
Ainsi l’échange des esprits s’entrelaça, sous le dais d’émeraude, émoi et éclats.
Des chemins s’offraient à perte de vue, parsemés de péripéties, de vertus.
Le loup et le chaperon dans ce ballet, pris dans un duo inattendu, allaient,
Leurs ombres mêlées, comme un seul être, défiant le récit, le bien, le paraître.
Une clairière se dévoila, arène des secrets épars,
Et le petit chaperon rouge, sans l’ombre d’un émoi bouge,
Affronta là, sous l’astre lunaire, ses peurs tissées de chimères.
Avec un sourire, elle déclara, « La bravoure est fille de l’apprentissage rare ».
Le loup, comparse d’un soir, en ses prunelles vit l’espoir,
S’éclipsa en un murmure, laissant le cœur de l’aventure.
Chaperon Rouge, au cœur des bois, entendit sa voix intérieure,
Un pacte d’ardeur et d’audace, que rien, oh rien ne délabre ou efface.
Elle qui franchit le seuil de l’interdit, tenant en main les rênes de sa vie,
Révéla aux étoiles, sa sœur, le jour, un vœu, une leçon sans détours :
Là où la peur érige ses remparts, se dresse aussi l’espérance des regards.
Dans la trame de chaque conte transparaît, le courage, la curiosité comme un secret.
Résonne encore au fond des siècles l’écho d’une cape rouge, fière,
Au creux des fougères, annonce le retour d’une ère,
Où naissent, sur les chemins perdus, des aventuriers jamais déçus.
Chaperon Rouge, au-loin, poursuit sa quête, éclaireuse d’une poésie muette.
Les bois révèlent la bravoure des âmes, dans le sillage de ses pas,
Des fascicules de vie se déploient, là où son esprit embrasa.
« Chaperon Rouge, au-delà des Sentiers », chantent les feuilles au vent,
Un nouveau chapitre s’inscrit, courage et curiosité, son indestructible testament.
Cette histoire nous enseigne que le courage de suivre sa propre voie et la curiosité d’explorer l’inconnu sont les clés d’un monde rempli de merveilles.
